Carla Bruni : six ans après le diagnostic, la fin d'un lourd traitement contre le cancer

Publié par Matthieu Chauvin
le 22/12/2025
Carla Bruni
abacapress
Après six années de lutte discrète contre le cancer du sein, Carla Bruni-Sarkozy a annoncé samedi sur Instagram la fin de son traitement d'hormonothérapie, qui lui, aura duré cinq ans. Un soulagement immense pour la star, qui s'est livrée sans fard sur les effets secondaires de ce protocole vital et donné des détails très instructifs sur la thérapie suivie.
 

C'est une image qui vaut mille mots et qui marque la fin d'un long tunnel. Ce samedi 20 décembre 2025, Carla Bruni est apparue sur les réseaux sociaux, le sourire aux lèvres, une boîte de médicaments posée symboliquement sur les yeux. Ce cliché, à la fois drôle et touchant, officialise une victoire personnelle majeure : la fin de son traitement d'hormonothérapie

Diagnostiquée d'un cancer du sein fin 2019, l'épouse de Nicolas Sarkozy a mis un point final à un protocole de soins rigoureux. Une étape cruciale qu'elle attendait avec impatience, tant le chemin a été semé d'embûches invisibles mais bien réelles pour celle qui a tenu à saluer les progrès de la science.

Pourquoi ce traitement est-il si redouté ?

"Aujourd'hui, samedi 20 décembre 2025, je termine 5 ans d'hormonothérapie après avoir été diagnostiquée fin 2019 d'un cancer du sein", a écrit la chanteuse, partageant son soulagement avec sa communauté. Si elle a souvent évoqué sa "chance" d'avoir eu un cancer "tout petit" et "pas encore agressif" grâce à un dépistage précoce, la suite n'a pas été une simple formalité. Après la chirurgie et la radiothérapie, c'est ce traitement de fond qui a pris le relais.

L'hormonothérapie est souvent méconnue du grand public qui l'imagine parfois plus douce que la chimiothérapie. Pourtant, l'ancienne Première Dame n'a pas caché la réalité, évoquant des "effets secondaires assez agressifs". Ce protocole est vital pour les cancers dits "hormonodépendants". En clair, le but est d'empêcher les hormones (ici les oestrogènes) de nourrir les cellules malades. C'est précisément ainsi que l'hormonothérapie prévient la récidive du cancer, en affamant littéralement la maladie. Mais le prix à payer pour l'organisme est lourd : bouffées de chaleur, douleurs articulaires ou fatigue intense font partie du quotidien.

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La fin du traitement signifie-t-elle la guérison ?

La chanteuse avait précisé l'an dernier : "Je ne suis pas du tout en rémission". Une phrase choc pour rappeler que tant que la durée du traitemement n'était pas achevée, le risque planait toujours au-dessus de sa tête. C'est un engagement quotidien, une pilule avalée chaque jour qui rappelle la maladie alors même qu'on se sent guérie. Pour Carla Bruni, ces cinq années de traitement ont représenté un combat de l'ombre pour éviter la rechute.

Elle s'est montrée particulièrement reconnaissante envers le corps médical : "Je suis reconnaissante à la science d'avoir inventé l'hormonothérapie : cela protège efficacement de la rechute qui est fréquente dans les années qui suivent le diagnostic". Aujourd'hui, l'arrêt des cachets symbolise un véritable nouveau départ et un retour à une vie plus légère, même si une surveillance médicale régulière restera indispensable à l'avenir.

Quel message adresse-t-elle aux femmes ?

Au-delà de son cas personnel, l'interprète de Quelqu'un m'a dit utilise sa voix pour marteler un impératif de santé publique : le dépistage. "Si je ne le faisais pas chaque année, je n'aurais pas mon sein gauche aujourd'hui", a-t-elle souvent répété lors de ses prises de parole. En partageant ce moment de joie, elle souhaite avant tout "dire de tenir bon" à toutes celles qui traversent cette épreuve et subissent encore les effets secondaires agressifs de l'hormonothérapie contre le cancer du sein

Une page douloureuse se tourne pour Carla Bruni, qui célèbre ce retour à la liberté avec l'élégance et la franchise qu'on lui connaît. Elle conclut ainsi :"Une femme sur huit aura un cancer du sein, cela fait 12 % de la population féminine. Et la troisième chose que je voudrais vous dire, c’est 'faites vos mammographies. Je compte sur vous."

Sources additionnelles: Le Figaro Madame, Le Parisien

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