Cédric Jubillar : drogue, petite amie, console… Son quotidien en prison

Cela fait quatre ans maintenant que Cédric Jubillar, soupçonné du meurtre de sa femme Delphine, alors âgée de 33 ans et disparue sans explication dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, est placé en détention provisoire. Le 18 juin 2021, il a été incarcéré à la maison d'arrêts de Seysses, près de Toulouse en Haute-Garonne et mis à l'isolement. On imagine le traumatisme engendré par un tel régime carcéral. Mais l'homme, qui aura bientôt 38 ans aurait trouvé de quoi "s'occuper" au sein et hors de sa cellule de 9 m² nous apprend La Dépêche.

Cédric Jubillar entretient la flamme avec sa nouvelle petite amie

C'est l'un des faits qui avait intrigué les enquêteurs. En décembre 2020, alors que les recherches pour retrouver Delphine Jubillar se poursuivaient, son mari avait - déjà - fait la rencontre d'une jeune femme par l'intermédiaire d'un site internet. Fait troublant, cette relation a été plutôt mouvementée, même à distance. Très "passionnelle" au départ, elle a tourné au vinaigre quand la trentenaire, une Gersoise, a été accusée par la famille de Cédric et lui-même d'essayer de lui "soutirer des informations." Puis la relation virtuelle a dégénéré allant jusqu'au revenge porn, les deux "tourtereaux" postant chacun des photos intimes de l'autre sur les réseaux sociaux par pure vengeance ! Pris de remords, Cédric Jubillar s'est excusé, souhaitant ne pas mettre fin à cette brève amourette, selon nos confrères. Mais brève, elle ne l'est plus : le quotidien régional révèle que dès mars 2023, celui qui n'a de cesse de clamer son innocence et de demander sa libération conditionnelle a été autorisé par les juges d'instructions à lui téléphoner régulièrement. Avant de pouvoir la rencontrer physiquement.

La petite amie de Cédric Jubillar lui offre une console de jeux

Depuis 6 mois, Cédric Jubillar et sa nouvelle "compagne" ont la possibilité de voir en tête-à-tête dans un parloir rien que pour eux pendant une heure environ, la jeune femme étant fidèle à ce rendez-vous intime une fois par semaine. La Dépêche toujours, relate qu'elle lui aurait aussi offert cet hiver une console de jeux qu'il lui réclamait pour améliorer son quotidien. C'est en effet un inconditionnel de ce divertissement. Il est toujours à l'isolement et outre sa dulcinée, ne reçoit guère de visites sinon celles de ses avocats, maîtres Alexandre Martin, Emmanuelle Franck et Jean-Baptiste Alary. Un visiteur de prison vient tout de même le voir pour l'aider à passer le temps.

Cédric Jubillar tente de combattre ses démons

Accro aux jeux vidéos, Cédric Jubillar l'est aussi au cannabis et doit s'en passer. Nos confrères révèlent qu'il fumait "dizaine" de joints par jour avant son incarcération. La descente, forcément brutale, s'est faite dans la douleur. Aujourd'hui empâté, les traits tirés, l'homme est sevré et clamé grâce à des cachets. Il faut dire, reprend La Dépêche, que "les premiers mois ont été agités (surveillants insultés, ampoules de sa cellule cassées et déclarations controversées auprès de l’un de ses voisins de cellule"). Le sevrage, peut-être. Il a d'ailleurs été traité durant quelques mois pour cette addiction au service médico-psychologique régional (SMPR) de la maison d'arrêt, "Une façon de rompre aussi avec le régime d’isolement qui a pour conséquence une perte de repères et perturbe l’équilibre psychologique" d'après nos confrères.

Le suspect s'est désormais habitué à sa détention

Depuis, son comportement est irréprochable et il ne fait fait plus parler de lui. Cédric Jubillar ferait quotidiennement un peu de sport, lirait des thrillers, regarderait la télé et évidemment, jouerait à la console. Ses "sorties" sont limitées à des promenades de quelques minutes histoire de prendre l'air. Sa petite amie elle, s'est un peu plus mis la famille du suspect à dos, qui lui reproche cette fois de trop s'investir, ce qui aurait eu pour effet de "détériorer les liens" entre Cédric et cette dernière. La jeune femme, qui est "très présente, à l’écoute, prend en charge le linge de Cédric Jubillar et lui apporte une petite aide financière" déclare ne pas juger l'homme accusé d'avoir tué sa femme et espère une relation sincère.