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Quatre ans et demi après la disparition de Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans en instance de divorce vivant dans le Tarn, son mari, Cédric Jubillar, reste le principal suspect. À quelques mois du procès, censé débuter le 22 septembre prochain, une avocate de la partie civile demande de nouvelles recherches sur un terrain situé à une vingtaine de kilomètres du domicile du couple. Quels sont les éléments qui pourraient conduire à la poursuite de ces recherches ?
Au micro de France Info ce mardi 13 mai, Pauline Rongier, avocate de l'une des parties civiles de Delphine Jubillar, a exprimé sa détermination à reprendre les recherches, dans une zone qui n'aurait pas pleinement été investiguée, selon ses dires. Le bornage téléphonique de Cédric Jubillar à cet endroit le placerait davantage au cœur des soupçons : "Ce qui motive cette demande, c'est qu'une exploitation des données du téléphone de Cédric Jubillar a été réalisée en cours d'instruction et a fait apparaître une donnée d'emplacement au milieu de la période d'inactivité du téléphone. Pour être clair, le téléphone de Cédric Jubillar a été sans activité de 22 h 08 à 3 h 53 la nuit de la disparition. Or, à 3 h 21, les experts ont constaté des données géographiques en plein milieu d'un bois, à une demi-heure de chez lui, au bout d'un chemin", évoque-t-elle.
Les forces de l'ordre, informées des résultats, s'étaient rendues sur les lieux, mais sans parvenir à découvrir le moindre indice. La zone aurait ainsi été vérifiée, sans faire l'objet d'une véritable inspection.
L'avocate, tout en saluant une enquête "complète et sérieuse", estime que "les constatations effectuées sur place se sont avérées extrêmement insuffisantes au regard des éléments scientifiques extrêmement préoccupants qui ont pu être établis". Elle affirme également : "il y a suffisamment d'éléments pour que sa culpabilité (celle de Cédric Jubillar) puisse être établie au moment du procès, mais j'estime que les investigations n'ont pas été suffisantes pour retrouver le corps de Delphine Jubillar. Et c'est bien deux choses différentes", nuance-t-elle.
De son côté, Alexandre Martin, avocat de Cédric Jubillar, évoque sur BFMTV que tous les éléments exprimés ci-dessus ont "déjà été vérifiés" et prouvent simplement que "le dossier est vide". Cette demande de nouvelles investigations ne fait pas non plus l'unanimité au sein des autres avocats de la famille de Delphine Jubillar, qui craignent notamment un report du procès. De son côté, Pauline Rongier pense que "ces investigations peuvent être effectuées dans le temps qu'il nous reste". Elle demande justement "qu'elles soient effectuées au plus vite, afin de ne pas reporter le procès".