
Les pays nordiques trônent chaque année sur le podium du classement des pays les plus heureux du monde. Voici leur secret.
On connaît depuis le lundi 10 mars la date du procès de Cédric Jubillar pour "meurtre sur conjoint" : il débutera le 22 septembre prochain. Soit près de 5 ans après la disparition dans des conditions mystérieuses de sa femme Delphine dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn (81). Le mari est lui derrière les barreaux depuis 4 ans et ne cesse de clamer son innocence.
Marie France rappelle que le couple était en instance de séparation et allait très mal. Et que le soir de la disparition de Delphine, selon son fils Louis, une dispute entre les deux époux avait éclaté. Depuis, aucun signe de vie de madame Jubillar n'a été rapporté. Les recherches se poursuivent envers et contre tout.
Depuis 2020, les forces de l'ordre concentrent leurs efforts sur le le bois de Saint-Quintin, près de Cagnac-les-Mines, qu'elles estiment comme l'endroit idéal pour dissimuler un corps. Mais celui-ci s'étend sur une surface de 500 hectares. Un travail de titan, comme le racontait un chasseur local à La Dépêche en 2022 : "C’est un terrain relativement compliqué, escarpé, avec des trous, des ronces, des herbes hautes… Le bois de Saint-Quintin, ce sont facilement 500 hectares avec de gros dénivelés, des ravins et des endroits inaccessibles pour les chiens. Si on sort des sentiers de randonnée, on peut facilement se perdre, se cacher." Et de poursuivre : “Oui, je suis persuadé qu’on peut facilement dissimuler quelque chose ou quelqu’un… Pour très longtemps”.
Toujours en 2022, après avoir étendu les recherches et utilisé des technologies de pointe ou d'autres plus communes, rapporte Marie Claire (Robot de pente, débroussailleuses, gyrobroyeurs...), c'est à nouveau le bois qui a retenu l'attention des enquêteurs. Un ravin plein de ronces y a été entièrement passé au peigne fin, sans succès. Puis, deux drones de la gendarmerie ont été scruter une zone proche du domicile famillial...qui correspond aux données GPS fournies par un médium avant même le début de cette campagne de fouilles.
Trois semaine avant les fouilles, révèle La Dépêche, un célèbre médium allemand "diplômé en sciences politiques et figure de la voyance", Michael Schneider, avait contacté le quotidien régional indiquant avoir communiqué des informations aux enquêteurs. C'est lui qui les avait incités à fouiller le ravin. Il expliquait alors son modus operandi :
"Je regarde une photo d’une personne ou d’un animal disparu, puis j’obtiens une vision, un signal, pour savoir si cette personne ou cet animal est toujours en vie ou non. Ensuite, je prends une carte haptique ou Google Earth et laisse mon œil et mes doigts tourner dessus jusqu’à ce que j’aie marqué un point que j’ajuste ensuite au mètre. Puis, j’envoie cette information sous forme de coordonnées GPS précises au mètre près à la police.” Mais jusqu'ici, tout le monde a fait chou blanc...