Covid-19 : les dernières annonces d'Elisabeth Borne à l'AssembléeIllustrationIstock
La Première ministre a pris la parole à l'Assemblée nationale au sujet du Covid-19 ce mardi 29 novembre. Réitérant l'urgence de la situation, elle a procédé à plusieurs recommandations. Quels étaient les points forts de son discours ? Où en est-on de la crise sanitaire ?
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La Première ministre Elisabeth Borne a pris la parole ce mardi 29 novembre à la tribune de l’Assemblée nationale au sujet du Covid. Face aux experts de plus en plus nombreux alertant sur l’imminence d’une neuvièmle vague, la présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires, connu sous le nom de Covars, avait pris la parole dans la journée du lundi 28 novembre.  

La cheffe du gouvernement a porté son message aux bancs de l’Assemblée, relayant les recommandations de sa collègue experte, comme le rapporte BFM. En effet, Elisabeth Borne dit qu’on a raison de "tirer la sonnette d’alarme" : les chiffres sont quelque peu effrayants. L’état des lieux actuel dénombre une moyenne de 40 000 cas par jour, ainsi qu’une progression de 10% du nombre d’hospitalisations en une semaine. Pour le passage en soin hospitaliers critiques, la hausse s’élève même à 22% ! Enfin, on compte près de 400 décès liés au Covid rien que sur la semaine passée.

Annonce d’Elisabeth Borne : un cri d’alarme censé réveiller les Français

La Première ministre insiste sur la gravité de la situation : "Cette nouvelle vague nous le rappelle : le virus n’a pas disparu, l’épidémie frappe encore, l’épidémie tue encore." Elle aborde alors l’un des sujets à la fois des plus sensibles et des plus cruciaux : la charge qui incombe aux services de santé publics, principalement à l’hôpital public.

Les peurs se cristallisent autours d’un terme : triple épidémie. De Covid, donc, mais également de bronchiolite et de grippe saisonnière. Cette dernière s’annonce en effet particulièrement virulente cette année : cinq régions se trouvent d’ores et déjà en phase pré-épidémique, et les effets commencent à se faire sentir dans les hôpitaux.

La cheffe du Gouvernement passe ensuite aux annonces de mesures et de recommandations prises face à cette situation, malheureusement plus du tout inédite.

Annonce d’Elisabeth Borne : plan ORSAN, port du masque…

Une mesure qui a déjà été prise par l’exécutif : le déclenchement du dit "plan ORSAN", qui vise entre autres à faciliter la mobilisation de l’ensemble des personnels soignants. L’objectif est bien évidemment de tenter d’alléger la pression sur les services hospitaliers, notamment aux urgences et en soins critiques.

La Première ministre a ensuite réitéré les recommandations faites aux Français depuis plusieurs semaines déjà. Le port du masque est très fortement recommandé dans les lieux de promiscuités fermés tels que les transports, et évidemment lorsqu’on se trouve au contact de personnes fragiles. Enfin, Elisabeth Borne a insisté sur l’importance du respect des gestes barrières : "Ce sont des petits gestes qui sauvent des vies. Ils sont décisifs pour faire reculer l’épidémie". Qu'en est-il de la vaccination ?

Annonce d’Elisabeth Borne : la vaccination au cœur des enjeux

Enfin, la Première ministre a appelé à la vaccination contre la grippe, vaccination qui est en baisse de 25% par rapport à l’année dernière… Les Français devraient également mettre à jour leur calendrier vaccinal, et donc se faire injecter les doses de rappel qui leur manquent. Elle réitère l’injonction à la solidarité avec le personnel soignant :  "Vaccinez-vous, cela protège, et cela protège notre hôpital."

La présidente du Covars Brigitte Autran avait d’ailleurs appelé les maires de France à rouvrir les centres de vaccination, pour permettre justement aux Français de bénéficier d'une protection maximale face au virus.