De nombreux séniors rencontrent des difficultés avec le numérique, ce qui compromet leur accès aux démarches administratives et aux aides sociales.
Nous nous trouvons actuellement en pleine neuvième vague de Covid-19, à en croire les nombreux experts qui ont commencé à tirer la sonnette d’alarme cette semaine. Mardi 29 novembre, la Première ministre Elisabeth Borne prenait la parole à ce sujet au pupitre de l’Assemblée nationale. Au moment de son allocution, les chiffres atteignaient déjà des niveaux inquiétants. 40 000 cas par jour en moyenne, pour une augmentation du taux d’hospitalisation de 10% en une semaine !
Pour le passage en soins hospitaliers critiques, l’augmentation s’élève même à 22%. La situation est d’autant plus inquiétante que ces chiffres sont très probablement minorés par rapport à la réalité des faits. En effet, plusieurs facteurs floutent les statistiques : la grève des personnels de laboratoire, mais également le fait que de moins en moins de personnes ne se fassent tester. Et, dans le cas où elles le font, ce sera très souvent par le biais d’un autotest, qui n’est donc par définition pas répertorié et qui n’entre pas en compte dans les statistiques.
Masque obligatoire : le ministre de la Santé est-il pour son retour ?
Ce dimanche 4 décembre, François Braun, le ministre de la Santé, était invité sur le plateau de BFMTV. Cette prise de parole s’inscrit dans la continuité de celle d’Elisabeth Borne mentionnée ci-dessus. Elle rejoint également les recommandations faites par Brigitte Autran, présidente du Covars, sur Télématin le lundi 28 novembre. Un des points forts de ces trois discours : l’importance du port du masque. François Braun l’a donc "très fortement" conseillé, comme le rapportent nos confrères de Sud-Ouest.
Il ne s’est pas dit en faveur du masque obligatoire dans l’immédiat, mais a affirmé que "son bras ne tremblera pas" si une obligation venait à être justifiée. Les critères sur lesquels le gouvernement s'appuiera seront "la saturation des hôpitaux où l'évolution de l'épidémie de grippe". Le ministre de la Santé fait notamment référence à la "triple-épidémie". Ce terme désigne l’accumulation actuelle de la neuvième vague de Covid avec l’épidémie de grippe et de bronchiolite, qui font craindre une trop grande pression sur l’hôpital public.
Vous pouvez donc retrouver ci-dessous les 21 départements dans lesquels le masque pourrait redevenir obligatoire en premier, en fonction du taux de passage aux urgences liés à la grippe.