L’ancien Premier ministre, Gabriel Attal, a remis en doute la pertinence d’une nouvelle loi sur l’immigration, après l'annonce d’un projet en ce sens le 11 octobre. Il n’est pas le seul représentant du...
On s'y attendait, c'est désormais une certitude : la revalorisation de 4 % des retraites de base n'aura finalement pas lieu ce mardi 9 août, comme prévu initialement. En cause : un calendrier législatif trop serré pour tenir ce délai, indique Capital. La Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) devait en effet attendre la promulgation de la loi sur le pouvoir d’achat qui intègre cette mesure exceptionnelle. Elle a eu lieu ce mercredi au Parlement. Mais le Conseil constitutionnel peut encore être saisi pour vérifier que ce texte est en accord avec la Constitution. Enfin, cette nouvelle loi devra être publiée au Journal officiel pour être appliquée.
Une revalorisation attendue en septembre ?
Les 15 millions de retraités affiliés à la Cnav vont donc devoir patienter pour voir gonfler le montant de leur pension. Mais jusqu'à quand ? L'organisme n'a pas donné de date officielle mais Capital estime que cette revalorisation pourrait intervenir lors du versement suivant, c'est-à-dire le 9 septembre prochain. Si c'est une perte de temps en comparaison aux délais promis, ce ne sera pas une perte d'argent. En effet, la revalorisation votée est dite rétroactive au 1er juillet. Pour rappel, les allocations familiales, le revenu de solidarité active (RSA), l'allocation aux adultes handicapés (AAH), l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) et les bourses pour les étudiants, sur critères sociaux, seront également revalorisées de 4%.
Une promesse d'Emmanuel Macron
C’était une promesse du président. Il était encore en campagne, d’ailleurs, quand il s’est engagé à revaloriser les pensions de retraite. Le chef de l’Etat, qui devait alors affronter Marine Le Pen, avait annoncé qu’en cas de réélection, il porterait le niveau de vie des retraités à celui de l’inflation, pour qu’ils n’accusent pas de perte de pouvoir d’achat. Puis, après la victoire du président-candidat, la promesse a été revue, détaillée : une date a été annoncée, longuement avant l’entrée en vigueur théorique de la revalorisation, et le montant à gagner précisé. Dès lors, rappelle Capital sur son site, il était acté que la hausse des pensions, établie à 4%, concernerait toutes celles issues du régime de base à compter du mois de juillet 2022.
Cette annonce avait de quoi surprendre les moins au fait de la situation. En effet, les pensions de retraite ne sont pas versées le mois correspondant à leur paiement. Très concrètement, cela signifie qu’il faut compter avec un décalage pour ne pas être surpris… et qu’une revalorisation des pensions dues pour le mois de juillet 2022 ne sera ressentie par les assurés qu’à compter du mois d’août. Du 9 août, très précisément, puisque c’est à cette date que sont versées les pensions.
Revalorisation des retraites : la crainte d’un retard sur le versement
Cet engagement de calendrier, pris notamment par le ministre du Travail Olivier Dussopt, a pu sembler difficile à tenir… Puisqu’elle reposait sur l’adoption définitive du projet de loi pouvoir d’achat. Or, le président de la République n’a pas pu obtenir la majorité absolue dont il aurait pu avoir besoin pour faire aisément voter ses mesures, ainsi que l’a d’ores et déjà expliqué Planet.
Revalorisation des retraites : la loi pouvoir d’achat va-t-elle poser problème ?
Le fait est, rapporte Le Figaro, que la loi sur le pouvoir d’achat a finalement été adoptée (au moins partiellement) par les parlementaires. Plusieurs mesures sont donc désormais effectives, comme cela peut être le cas pour la hausse du salaire minimum ou l’augmentation du taux de rémunération du Livret A. Quid, dès lors, de la revalorisation des pensions de retraite ?
L’Assemblée nationale, poursuivent nos confrères, a voté pour la revalorisation de nombreuses prestations sociales à compter du 1er juillet. De telles revalorisations sont rétroactives mais certaines modifications doivent encore être confirmées au Parlement. I l en va de même, précise le quotidien national, pour les pensions de retraite et la progression de 4% de leur montant.