Sébastien Lecornu : avant la politique il envisageait de devenir moine ou militaire

Difficile d’imaginer Sébastien Lecornu sans costume-cravate. Et pourtant, son ambition politique n’est pas née dans son adolescence. À seize ans, Sébastien Lecornu envisageait plutôt un avenir complètement différent : « À un moment de ma vie, pendant une période de discernement, période très intime, à l’âge de 16 ans, j’ai pensé être moine », avait-il déclaré lors d’une interview accordée à la présentatrice du JT de France 2, Léa Salamé.

Une enfance dans un milieu catholique

Cette idée a aussi germé du fait de sa scolarisation. Le nouveau Premier ministre a fait ses premières armes dans un établissement catholique. Selon la radio RCF, le nouveau chef du gouvernement est entré à l’abbaye Saint-Wandrille, aux côtés de moines bénédictins, où il a appris les gestes et rituels régis dans cette abbaye. Un passage dont il a d’ailleurs gardé une habitude.

Cette habitude pour saluer a surpris tout l’Élysée

Lors de la passation avec François Bayrou, sa façon de saluer a surpris. Comme le raconte Marie-France, Sébastien Lecornu fait la bise aux femmes, mais salue les hommes tempe contre tempe. Une manière de saluer empruntée aux moines bénédictins, prouvant l’importance qu’il accorde à son passage à l’abbaye.

L’autre carrière que Sébastien Lecornu a envisagée

Dans cette même interview accordée à Léa Salamé en 2024, Sébastien Lecornu expliquait qu’il avait aussi envisagé une autre carrière : « Je me suis aussi posé la question d’être militaire », révélait-il. Mais ses ambitions se sont rapidement éteintes : « J’ai vu la nature des épreuves de sport à Saint-Cyr, j’ai renoncé immédiatement », avait-il expliqué.

Cependant, même sans avoir posé un pied à l’école militaire, Sébastien Lecornu a conjugué cette carrière manquée avec ses fonctions, en devenant ministre de la Défense, puis ministre des Armées.

En 2025, un nouveau défi politique

Finalement, Sébastien Lecornu a été nommé cette semaine Premier ministre par Emmanuel Macron. Il connaît d’ailleurs le couple formé par Emmanuel et Brigitte Macron depuis plusieurs années et en est apprécié. Malgré cela, un défi l’attend : celui de réussir là où François Bayrou a échoué. Autrement dit, unifier le Parlement pour réussir à promulguer les lois et faire ainsi avancer la politique pour les quelques années restantes du quinquennat Macron.

La tâche s’annonce pourtant ardue, puisqu’au lendemain de sa nomination, des rumeurs de censure couraient déjà les couloirs de l’Assemblée nationale et de l’Élysée. Dans ce contexte déjà complexe, le nouveau Premier ministre se doit de former un gouvernement qui permettrait de mieux répondre aux attentes des Français et aux membres de l’Assemblée nationale. Une mission périlleuse, comme le montre le nombre impressionnant de Premiers ministres s’étant succédé lors des quinquennats d’Emmanuel Macron.