Le mardi 23 avril, la fondation Jean Jaurès a révélé les résultats d’une étude à partir des données de Doctolib. D’après les chiffres, certaines spécialités ont des temps d’attente record avant de...
Les experts tirent la sonnette d'alarme. Jeudi 13 avril 2023, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a annoncé que75% des nappes phréatiques étaient sous les normales en mars, contre 80% en février.
"La fin de l’hiver 2022-2023 a été marquée par un fort déficit de pluies efficaces et février 2023 a été caractérisé par des niveaux en baisse. En mars, le cumul de précipitations a été excédentaire sur une grande partie du territoire. Cependant l’impact sur les nappes est hétérogène : 41% des points d’observation sont en hausse, 32% sont stables mais 27% restent en baisse", note l'établissement.
Avant de conclure : "Les pluies ont d’abord permis d’humidifier les sols secs puis ont permis à la végétation de sortir de sa dormance avant de réussir à s’infiltrer en profondeur". En 2022, à la même époque, 56% des nappes phréatiques étaient en difficulté... Et la sécheresse fut dévastatrice tout au long de la saison.
"On a besoin de planifier, de stocker l'eau"
Au micro de franceinfo, Arnaud Rousseau rappelle que l'agriculture "vit de l'eau" et la "transforme en aliment pour les Français".
Pour cette raison, l e président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) a martelé : "On a besoin de planifier, de stocker l'eau, en responsabilité, quand l'eau est disponible (...) L'agriculture n'ignore pas que le changement climatique en route va être un changement majeur dans ses pratiques".
Vidéo du jour
Les récoltes et cultures pourraient donc fortement pâtir de la sécheresse, et les aliments devenir plus rares et plus chers. Découvrez les principales denrées menacées dans notre diaporama ci-dessous.