Sécheresse cet été : un risque "très fort" dans 42 départements

Malgré un mois de mars très arrosé, les nappes phréatiques sont toujours en danger.  Lors d'un point-presse du jeudi 13 avril 2023, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a annoncé que 75% d'entre elles présentent un niveau sous les normales en mars, contre 80% en février.

Si cette augmentation est encourageante, les chiffres demeurent alarmants comparés à ceux de l'année dernière : à la même période, en 2022, seules 56% des nappes phréatiques étaient en difficulté. "À partir d’avril, les épisodes de recharge devraient rester ponctuels et peu intenses, sauf événements pluviométriques exceptionnels. Pour les prochains mois,la recharge 2022-2023 déficitaire risque d’impacter l’ensemble des nappes", précise l'établissement. 

Sécheresse : quels sont les différents niveaux d'alerte ?

En France, il existe quatre niveaux de gravité liés à la sécheresse, selon le ministère de la Transition énergétique : 

1. La vigilance  incite à faire des économies d'eau via de la sensibilisation. Pas de restrictions à ce niveau.
2. L'alerte  réduit tous les prélèvements en eau, et interdit certaines activités : restrictions liées à l'arrosage, au remplissage et à la vidange des piscines, au lavage des véhicules et à l'irrigation des cultures. 
3. L'alerte renforcée  induit également la réduction des prélèvements en eau, mais renforce les restrictions liées à l'arrosage, au remplissage et à la vidange des piscines, au lavage des véhicules et à l'irrigation des cultures. 
4. La crise  est déclenchée quand la situation nécessite de privilégier l'eau pour les usages prioritaires. Cela inclut : "interdiction des prélèvements en eau pour l’agriculture (totalement ou partiellement), pour de nombreux usages domestiques et pour les espaces publics", explique le site du ministère.

Vidéo du jour

Quels sont les départements où la sécheresse a d'importants risques de sévir cet été ? On fait le point dans notre diaporama ci-dessous.