Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
Une seconde vague qui recule, mais pas assez vite. Les chiffres sur l’épidémie sont en baisse dans l’Hexagone depuis plusieurs jours, mais peut-être pas assez vite au goût du gouvernement, qui a promis la levée du confinement au mardi 15 décembre prochain. Selon les derniers chiffres de Santé Publique France, 14 064 nouvelles contaminations au coronavirus Covid-19 ont été recensées mercredi 2 décembre, un chiffre en augmentation par rapport à celui publié la veille. Le nombre de décès supplémentaires est de 315 en 24 heures et 1 212 personnes ont été hospitalisées en réanimation sur les sept derniers jours.
Coronavirus : où en est-on en France ?
Faut-il s’inquiéter de ce bilan qui n’est pas forcément bon ? Si le nombre de nouvelles contaminations est un bon indicateur pour suivre la trajectoire du virus, il est soumis à des sursauts en fonction des jours et peut évoluer très rapidement dans un sens comme dans l’autre. Il dépend avant tout de l’activité des laboratoires réalisant les tests et du temps dont ils ont besoin pour communiquer leurs résultats. C’est pour cette raison qu’il est quasiment impossible de comparer les chiffres entre deux jours de la même semaine.
Si l’on veut faire une comparaison, il est donc préférable de de mettre en parallèle le même jour de deux semaines différentes, par exemple le mercredi, qui regroupe à chaque fois le plus grand nombre de nouvelles contaminations. Selon les données de Santé Publique France, 16 282 nouveaux cas avaient été enregistrés le mercredi 25 novembre, soit 2 200 de plus que mercredi 2 décembre. Si l’on remonte un peu plus dans le temps, 28 383 nouvelles contaminations avaient été enregistrées le mercredi 18 novembre, ce qui confirme bien que la décrue se poursuit.
On le sait, ce bilan est national, mais le virus ne circule pas à la même vitesse dans chaque département. 13 d’entre eux sont d’ailleurs toujours en alerte renforcée, avec un taux d’incidence compris entre 150 et 250 pour 100 000 habitants. Voici lesquels.
Coronavirus : la liste des départements en alerte renforcée
La seconde vague continue de reculer dans ces départements mais, partie de plus haut, elle est encore plus importante qu'ailleurs. Voici les derniers départements au-dessus du seuil d'alerte renforcée.
- Les Ardennes (08) : taux d’incidence de 207,9 pour 100 000 habitants
- L’Yonne (89) : taux d’incidence de 216,2 pour 100 000 habitants
- Le Doubs (25) : taux d’incidence de 191,3 pour 100 000 habitants
- Le Jura (39) : taux d’incidence de 186,5 pour 100 000 habitants
- La Saône-et-Loire (71) : taux d’incidence de 151,5 pour 100 000 habitants
- L’Ain (01) : taux d’incidence de 158,9 pour 100 000 habitants
- La Loire (42) : taux d’incidence de 171 pour 100 000 habitants
- L’Isère (38) : taux d’incidence de 167,4 pour 100 000 habitants
- La Haute-Savoie (74) : taux d’incidence de 225,6 pour 100 000 habitants
- La Savoie (73) : taux d’incidence de 176,9 pour 100 000 habitants
- Les Hautes-Alpes (05) : taux d’incidence de 151 pour 100 000 habitants
- La Lozère (48) : taux d’incidence de 220 pour 100 000 habitants
- Les Hautes-Pyrénées (65) : 160,5 pour 100 000 habitants
Il est important de souligner que la circulation du virus a nettement baissé dans l’ensemble de ces départements ces deux dernières semaines. En effet certains d’entre eux, comme la Loire, affichaient au plus fort de la seconde vague un taux d’incidence dépassant les 1 000 pour 100 000 habitants. Quels sont à l’inverse les 9 départements qui s’en sortent actuellement le mieux ? Consultez la liste.
Coronavirus : la liste des départements sous le seuil d’alerte
Une poignée de départements affiche déjà un taux d’incidence bien en dessous de la moyenne nationale, plus de dix jours avant la levée officielle du confinement. Les voici.
- Le Finistère (29) : taux d’incidence de 15,6 pour 100 000 habitants
- L’Ille-et-Vilaine (35) : taux d’incidence de 48,5 pour 100 000 habitants
- Le Morbihan (56) : taux d’incidence de 41,4 pour 100 000 habitants
- La Loire-Atlantique (44) : taux d’incidence de 47,8 pour 100 000 habitants
- La Charente-Maritime (17) : taux d’incidence de 35,5 pour 100 000 habitants
- L’Aude (11) : taux d’incidence de 46,1 pour 100 000 habitants
- Les Pyrénées-Orientales (66) : taux d’incidence de 34,7 pour 100 000 habitants
- La Haute-Corse (2B) : taux d’incidence de 23,6 pour 100 000 habitants
- La Corse-du-Sud (2A) : taux d’incidence de 30,2 pour 100 000 habitants