10 aliments à avoir chez soi en cas de guerre
D'après plusieurs observateurs, en affirmant mercredi 22 octobre qu'une guerre frontale avec la Russie pourrait devenir une réalité d'ici 3 ou 4 ans, le général Fabien Mandon, chef d'état-major des Armées, aurait surtout voulu mettre la pression sur le gouvernent pour que le ministère voit son budget augmenté par l'exécutif, malgré les restrictions attendues, et alors qu'il s'apprête à être voté à l'Assemblée nationale (ou censuré, même si cette possibilité semble s'éloigner).
Une déclaration volontairement anxiogène ?
Devant les membres de la commission de la Défense, il a ainsi déclaré : "Le premier objectif que j'ai donné aux armées, c'est de se tenir prêtes à un choc dans trois, quatre ans qui serait une forme de test - peut-être le test existe déjà sous des formes hybrides - mais peut-être (quelque chose de) plus violent." Puis : "La Russie est un pays qui peut être tenté de poursuivre la guerre sur notre continent et c'est l'élément déterminant dans ce que je prépare."
Il en vient ensuite à ce que l'on subodore : "La Russie ne peut pas nous faire peur si on a envie de se défendre." Une augmentation du budget du ministère des Armées est donc pour le général Mandon "fondamentale, déjà dans les perceptions." Autrement dit, la dissuasion. Celle qui permettrait d'éviter la confrontation.
Le général Mandon a bien été entendu
"Si nos rivaux potentiels, nos adversaires perçoivent que nous consacrons un effort pour nous défendre et que nous avons cette détermination, alors il peut renoncer. S'il a le sentiment qu'on n'est pas prêt à se défendre, je ne vois pas ce qui peut l'arrêter", conclut-il. Comme le rappelle Cnews, "l'effort de guerre", même encore insuffisant, est en marche : "Le projet de budget de la Défense prévoit de le porter à 57,1 milliards d'euros pour 2026, soit une hausse de 13%, portant l'effort budgétaire pour les armées à 2,2% du PIB", citant la ministre Catherine Vautrin.
En attendant le pire, les plus inquiets d'entre vous se demandent peut-être, alors que nous n'avons pas reçu le "manuel survie" promis avant l'été, comment préparer un tel évènement. En commençant par la nourriture. Voici une liste de 10 aliments et denrées qu'il faut stocker pour les garder à portée de main en cas de conflit et d'impossibilité d'accéder aux commerces.
De l'eau en quantité
Evidemment, avant la nourriture, le plus essentiel, le plus vital, c'est l'eau. La Croix rouge conseille d'en stocker pour au moins trois jours, en comptant deux litres par jour et par personne. Sans oublier celle nécessaire à l'hygiène, si la situation permet de s'en soucier, et aux animaux de compagnie.
Du beurre d'arachide
Stocker des pâtes ou du riz si l'eau est essentielle à votre survie ne servirait à rien. La Croix rouge conseille plutôt de mettre en réserve des aliments faciles à manger et très nutritifs (et caloriques) comme du beurre d'arachide, tel le beurre de cacahuète.
Des barres vitaminées
Pour la même raison que précédemment, La Croix rouge incite à se tourner vers des aliments tout prêts, faciles à manger et très nutritifs comme les barres vitaminées, des barres de granola, de muesli...
Des conserves de légumes
Les boîtes de conserve peuvent se stocker indéfiniment ou presque sans se périmer. L'avantage des légumes en conserve, ou des légumineuses, est aussi qu'ils peuvent être mangés crus en cas d'urgence ou d'impossibilité de pouvoir les cuire (coupures d'électricité ou de gaz).
Des conserves de viande
Même propriété pour les conserves de viande. Certaines viandes peuvent aussi être mangées crues (ce sera certes moins bon qu'un steak tartare...) quand elles sortent d'une boîte : le boeuf, le veau ou le canard. En revanche, il ne faut pas consommer du porc ou du poulet crus par exemple.
Des conserves de poisson
Non seulement les boîtes de thon, de sardines ou de filets de maquereaux se prêtent particulièrement à une dégustation crue, mais le poisson apporte de nombreux nutriments, et il est conservé dans de l'huile, ce qui est un plus pour donner du gras à l'organisme en période de vache maigre.
Des conserves de fruits
L'organisme a besoin de vitamines, surtout en cas de nutrition peu variée, comme en temps de guerre. Des conserves de fruit en fourniront un maximum, en plus du sucre, lui aussi vital. Même chose que pour les autres conserves : pas de date de péremption et évidemment, pas de cuisson.
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