Prix de l'humour politique 2025 : la sélection des phrases les plus drôles
Un peu d'histoire pour commencer. Le concept du prix de l'humour politique a été créé en 1988 par la Conseillère de Paris, Claire Nebout, pour le compte du Club de l'humour, nous apprend Wikipedia. Depuis l'origine, il "honore" celui ou celle ayant prononcé la phrase la plus drôle de l'année... volontairement ou pas. Et depuis l'avènement des chaînes d'information, d'Internet et des réseaux sociaux, les membres du jury (voir plus bas), ont de quoi faire !
Il a été décerné jusqu'en 1998 (à l'exception de 1991), avant (sous la pression des personnalités concernées ?) d'être mis en pause jusqu'en 2003, année où il fut "repris" par le Press Club. Le "concours" a été pérennisé jusqu'à aujourd'hui, même si en 2024, il n'a pas eu lieu (comme en 2020, à cause de la pandémie de Covid-19). Le dernier vainqueur, cuvée 2023, est Edouard Philippe, le patron du parti Horizons, avec la magnifique punchline : "Si vous pensez qu'il faut être un playboy en France pour être élu, j'ai quand même quelques contre-exemples."
Un jury de "professionnels"
Cette année encore, le jury, présidé par le journaliste de la chaîne M6 Bernard de la Villardière, est composé de personnalités de tous bords à l'oeil avisé : des gens de presse écrite ou télévisée, des célébrités et comme d'habitude maintenant deux humoristes engagés. Ils ont eu besoin de trois scrutins pour élire les quatre finalistes, dont l'un est nommé deux fois.
Ces personnalités, outre Bernard de la Villardière, sont : Christophe Alévèque (humoriste), Brigitte Boucher (France Info TV), Isabelle Bourdet (Press Club), Hubert Coudurier (Le Télégramme), Pierre Douglas, Florence Duprat (acteurs publics), Laurent Gerra (humoriste), Delphine Gouedart (LCP-an), Christine Kelly (Cnews), Olivier de Lagarde (Europe 1), Virginie Le Guay (France Info TV), Etienne Ouvrier (groupe Ebra), Patrice Romedenne (France TV), Hervé Rouach (AFP), Yves Thréard (Le Figaro) et Henri Vernet (Le Parisien).
Retrouvez dans notre diaporama ci-dessous tous les hommes et femmes politiques sélectionnés cette année, avec, à la fin seulement, les quatre finalistes et toutes les punchlines qui ont donné du fil à retordre au jury.
Elisabeth Borne
Elisabeth Borne, sur BFM TV, alors qu'elle était ministre de l'Education nationale, le 5 janvier : "Je ne crois pas qu'on attende d'un ministre qu'il soit spécialiste de ses sujets."
Source : TF1
Geneviève Darrieussecq
Geneviève Darrieussecq, ancienne ministre de la Santé et de l'accès aux soins, lors de la passation au ministère du Travail et de la Santé le 24 décembre 2024 : "Je vous avais dit il y a trois mois que je ne ferais pas de miracle et bien vous voyez, j'ai tenu parole."
Source : TF1
Rachida Dati
Rachida Dati, ministre de la Culture, dans Le Parisien le 4 février : "N'avoir dans une écurie que des étalons, ça peut mal se terminer ! Pour un meilleur équilibre, c'est pas mal d'avoir des percherons également. Et il y a aussi les juments."
Source : TF1
Sébastien Delogu
Sébastien Delogu, député La France insoumise, à l'Assemblée nationale le 7 février : "Il faut construire plus de logements sociaux pour loger ceux qui sont expulsés de leurs logements sociaux."
Source : TF1
Pierre Hurmic
Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, lors du lancement de l'opération "Pièces jaunes 2025" à Bordeaux le 10 janvier : "Bordeaux est fière d'accueillir aujourd'hui le départ de l'opération gilets jaunes."
Source : TF1
Bernard Briand
Bernard Briand, président du Conseil territorial de Saint-Pierre-et-Miquelon, répondant le 15 avril avec une opération de communication sur Facebook jouant sur l'acronyme OQTF, à la proposition de Laurent Wauquiez d'installer un centre de rétention pour étrangers sous OQTF dans l'archipel : "'On quitte tout facilement' pour vivre à Saint-Pierre-et-Miquelon, 'On vient en quête de tranquillité familiale', ou encore 'Ouvriers qualifiés pour travailler dans le froid'."
Source : TF1
Gérald Darmanin
Gérald Darmanin, ministre de la Justice, à propos de l'hypothèse d'une candidature en 2027 dans Le Parisien le 2 mai : "Jusqu'à présent on entend des musiques d'ascenseur, ce qui m'intéresse c'est de faire le tube de l'année."
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