Prince Harry : sa nouvelle pique acerbe contre la monarchie en la comparant à une célèbre série télévisée

Publié par Katia Delcourt
le 08/12/2025
Prince Harry
abacapress
Cinq ans après le Megxit, le prince Harry élargit encore la faille avec sa famille. Invité à Santa Monica, le duc de Sussex a comparé la vie royale à une série télévisée culte, mais avec "plus de drames et d'intrigues", relançant les spéculations sur les tensions persistantes avec le roi Charles III et le prince William.

En faisant le choix de l'exil, le prince Harry s'est octroyé une liberté de ton qu'il n'hésite jamais à exercer, quitte à raviver les tensions avec la famille royale. Lors d'un discours public très médiatisé à Santa Monica ce 5 décembre 2025, le duc de Sussex a décoché une nouvelle flèche subtile mais acerbe, qui a immédiatement fait le tour des médias britanniques.

L'occasion était pourtant à la célébration. Le prince s'exprimait lors du 65ᵉ déjeuner annuel de Noël du British-American Business Council, un événement qui rendait hommage à Julian Fellowes, le créateur de la célèbre série Downton Abbey. Un cadre parfait pour une comparaison audacieuse.

Une comparaison cinglante avec Downton Abbey ?

Interrogé sur son enfance au sein de la monarchie, le duc de Sussex n'a pas hésité à faire un parallèle pour le moins grinçant. La citation exacte du prince Harry à Santa Monica a rapidement mis le feu aux poudres : "Les gens demandent parfois si grandir au sein de la famille royale ressemblait un peu au Downton Abbey. Oui, mais un seul de ces mondes est rempli de drames, d'intrigues, de dîners fastueux et de mariages avec des Américains, et l'autre est une série télévisée", a-t-il lancé.

Cette comparaison de la famille royale à Downton Abbey est particulièrement acerbe, suggérant que la réalité dépasse de loin la fiction. La mention des "mariages avec des Américains" est une référence directe et à peine voilée à son union avec Meghan Markle, qu'il présente comme un des éléments centraux du "drame" royal. Avec une pointe d'amertume, il a précisé qu'il s'agissait de sa "première fête de Noël" depuis "un certain temps", soulignant son isolement des traditions de la Couronne.

Comment cette sortie a-t-elle été perçue au Royaume-Uni ?

Sans surprise, la réaction de la presse britannique aux propos de Harry ne s'est pas fait attendre. Les tabloïds ont immédiatement qualifié ses mots de "coup de griffe brutal" asséné à sa famille à l'approche des fêtes. En se positionnant une fois de plus comme le "dénonciateur" des dysfonctionnements de l'institution, il renforce son image de dissident face à un système qu'il juge archaïque.

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Les experts royaux sont plus critiques. Selon Jennie Bond, ancienne correspondante de la BBC, cette sortie médiatique a "manqué sa cible" et semblait "trop douloureusement proche de la vérité : un prince cherchant un rôle et prêt à tout pour s'en assurer". Du côté du Palais, la nouvelle aurait été accueillie avec une vive consternation, même si aucune réponse officielle n'a filtré. Le silence comme seule réponse à une nouvelle provocation.

Un fossé toujours plus large avec William et Charles III ?

Cette nouvelle pique, perçue par certains comme une attaque indirecte contre le prince William, intervient alors qu'un fragile apaisement semblait s'être installé avec son père. La rencontre autour d'un thé à Londres en septembre dernier avait ravivé l'espoir d'une réconciliation, mais cette sortie médiatique ravive les rumeurs de tensions entre le prince Harry et Charles III. Le prince de Galles, lui, camperait toujours sur ses positions, refusant tout dialogue sans excuses préalables.

Bien ancrée dans la vie du prince Harry et Meghan Markle en Californie, cette déclaration s'inscrit dans une stratégie de communication bien rodée. Lors du même discours, il a d'ailleurs ironisé sur la Fête de l'Indépendance américaine, expliquant la célébrer comme une "indépendance vis-à-vis de mon arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-arrière-grand-père". Un clin d'œil qui renforce son détachement symbolique et consolide son image de "royal rebelle" aux États-Unis, où il multiplie les apparitions, comme son sketch remarqué cette semaine dans The Late Show with Stephen Colbert.

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