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La fourmi électrique, aussi connue sous le nom de "petite fourmi de feu" ou Wasmannia auropunctata, est originaire d’Amérique du Sud. Elle s’était déjà propagée en Australie, en Chine et aux Etats-Unis. Jusqu’alors, cette espèce n’avait encore été répertoriée, en Europe qu'à Malaga, en Espagne.
Elle a cependant été détectée récemment en France métropolitaine, à Toulon, près d’une résidence. D’après les experts, il s’agirait d’une super-colonie, qui serait donc arrivée sur le territoire il y a plus d’un an, comme le rapporte La Dépêche.
Cette espèce est qualifiée d'"opportuniste" : en effet, elle ne construit pas des nids très élaborés, et peut se nicher dans tous les endroits un peu chauds et ombragés, tels que des tas de feuilles, d’ordures, ou encore des meubles.
La fourmi électrique est également très résistante. On dit qu’elle est "thermotolérante", et peut donc être active dans un environnement allant de 1°C à 43°C. En outre, cette espèce pratique la reproduction sexuée et asexuée : elle est capable de se cloner.
Le réchauffement climatique, l’urbanisation et l’agriculture intensive sont les causes citées comme étant à l'origine du début de l’implantation de cette espèce en France. Implantation inquiétante, d’autant plus que l’éradication de ces insectes a un coût très élevé : l’état du Queensland en Australie aurait déjà déboursé plus de 30 millions de dollars depuis l'arrivée de l'espèce sur ce territoire en 2006.
Ces petites fourmis sont rouges, et mesurent à peine un millimètre. Voici donc 5 questions-réponses sur les potentielles implications de leur présence en France.
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