Affaire Jubillar : ces détails troublants sur la localisation du corps révélés par Cédric
À quelques semaines de son procès pour le meurtre de Delphine Jubillar, Cédric Jubillar fait de nouveau parler de lui. Selon les révélations de son ancienne compagne Justine, rapportées par Le Parisien et La Dépêche du Midi, le plaquiste aurait livré plusieurs détails troublants sur les circonstances du crime et l’endroit où se trouverait le corps de l'infirmière. Des éléments que la justice, jusqu’ici, n’avait jamais réussi à confirmer formellement, malgré des années d’enquête et de battues massives.
Son ex-petite amie brise le silence
Justine (prénom emprunté), qui a partagé un temps la vie de Cédric après la disparition de Delphine en décembre 2020, a fait des révélations cruciales sur l'affaire. “Nous nous connaissons depuis début 2021. Sa femme venait de disparaître et j’avais contacté Cédric par les réseaux sociaux pour lui proposer de l’aide, à lui et à ses enfants. À l’époque, il m’avait proposé de venir le voir chez lui à Cagnac, mais j’avais refusé. Nous nous parlions seulement par visio. Nous avons repris contact plusieurs mois après son placement en détention. D’abord par écrit, puis par téléphone lorsque la justice nous a accordé cette possibilité. Et enfin par des rencontres au parloir de la prison depuis cet automne”, raconte-t-elle dans les colonnes du Parisien.
Mais rapidement, leur relation prend une tournure inquiétante. Cédric “souffle le chaud et le froid”, comme elle le confie. “Je lui ai même demandé s’il pourrait me tuer un jour. Il m’a répondu : “Je l’ai déjà fait une fois, je peux le faire deux fois mais si tu ne me trompes pas, tu n’as rien à craindre”, révèle le jeune femme.
Ses précisions sur le soir du drame
Le père de famille de 37 ans aurait donné des détails très précis sur le soir de la disparition de la mère de famille. Il affirme que le drame s’est produit dans la maison familiale de Cagnac-les-Mines. C’est dans le salon, sans un cri, que tout se serait joué. “D’ailleurs, il ne comprend pas comment les voisines ont pu entendre des cris à l’extérieur parce que selon lui, Delphine n’a même pas eu la possibilité de crier”, confie la jeune femme.
"Il m’a dit avoir étranglé Delphine et a même imité sur moi le geste qu’il aurait fait pour la tuer. Il s’est placé dans mon dos. Il a posé une main sur mon front et fait une clé de coude avec l’autre bras disponible. Il m’a expliqué avoir ensuite serré tellement longtemps que cela aurait provoqué une petite blessure sur son avant-bras", détaille-t-elle.
Encore plus glaçant, Cédric Jubillar serait allé jusqu’à lui faire une démonstration de la violence dont il a fait usage. “Pour me démontrer ça, il m’a serré le cou très fort pendant quelques secondes et j’ai pu constater en effet qu’il était impossible de crier dans ces conditions”, se souvient-elle.
Le corps de Delphine Jubillar bientôt retrouvé ?
Cédric Jubillar aurait également révélé des détails glaçants sur la localisation du corps de l’infirmière, qui demeure introuvable depuis le 15 décembre 2020. Selon elle, l’homme de 37 ans aurait décrit un lieu précis, choisi depuis longtemps, pour dissimuler le corps de l’infirmière. Au sein de notre diaporama, découvrez les 7 détails évoqués par Cédric sur la localisation du corps de Delphine Jubillar.
Un lieu déjà repéré un mois avant le drame
Cédric aurait choisi une exploitation agricole qu’il connaissait depuis environ un mois. "Il m’a fait comprendre qu’il avait eu le temps de préparer le lieu où il l’a enterrée, pas le soir même, mais bien avant", confie Justine.
Une zone rurale peu fréquentée
Le site serait proche d’un chantier et situé le long d’une route empruntée par une vingtaine de voitures par jour. "Il m’a dit que c’était un endroit loufoque, pas loin d’un chantier où il avait bossé”, indique-t-elle.
Une pioche pour creuser
Selon Justine, il aurait utilisé une pioche pour creuser la tombe, ce qui indique une dissimulation en pleine terre. "Il s’est servi d’une pioche qu’il avait apportée sur place”, décrit-elle.
Une localisation au sud d’Albi
D’après ses propos, le lieu serait situé au sud d’Albi, à environ 15 kilomètres ou 15 minutes de Cagnac-les-Mines. "Il m’a dit : “Tant qu’ils fouillent vers le nord, ils ne trouveront rien””, confie Justine.
Le transport du corps dans une voiture
Il aurait transporté le corps en utilisant la voiture de Delphine, moteur éteint et phares coupés, pour éviter toute détection. "Il m’a raconté avoir descendu la pente du lotissement au point mort”, révèle la jeune femme.
Un corps pieds nus, sans effets personnels
Ces éléments pourraient exclure la présence de vêtements ou objets personnels près du lieu supposé. "Il m’a dit que Delphine était pieds nus et qu’il avait brûlé sa doudoune blanche et ses chaussures", détaille-t-elle.
Un téléphone caché en hauteur
Le téléphone de Delphine aurait été dissimulé non loin d’une zone fouillée, mais dans un emplacement en hauteur, difficile d’accès. "Il m’a dit qu’il avait caché le téléphone dans un lieu “en hauteur”, près d’un endroit déjà fouillé”, précise la jeune femme.