Disparition de Delphine Jubillar : ces pistes trop peu explorées selon l'avocat de CédricAFP
Cédric Jubillar est accusé d'avoir tué son épouse Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Dans les colonnes d'Actu Toulouse, l'avocat du suspect déclare que bien d'autres pistes mériteraient d'être explorées.

Cédric Jubillar continue de nier toute implication avec la disparition de sa femme.  Vendredi 18 juin, cet homme de 33 ans a été mis en examen pour homicide volontaire sur conjoint, près de six mois après la disparition de son épouse. Tout commence la nuit du 15 au 16 décembre 2020 : Delphine Jubillar quitte son domicile sans raison apparente. Très vite, les enquêteurs écartent l'hypothèse d'un départ volontaire au profit de la piste criminelle. Dans les colonnes d'Actu Toulouse l'avocat du suspect insiste sur d'autres pistes que celle du mari, trop peu explorées selon lui. 

"C'est confortable de se dire : c’est le mari, ne cherchez pas. C'est vrai que les féminicides sont un fléau qui gangrène notre société, mais il n’y a pas que ça non plus, il y a aussi des femmes victimes de rôdeurs, d’accidents…", regrette-t-il auprès du média local. Il évoque, entre autres, la relation que l'infirmière entretenait avec un homme marié de Montauban. La veille de sa disparition, Delphine Jubillar fait une sorte de "pacte" avec l'épouse de son amant : ne plus entrer en contact avec lui jusqu'au divorce. "Elles auraient signé un pacte entre elles, que Delphine s’est empressée de violer. Et si, en plus de sentir trahie, la pauvre épouse de l’amant se sentait humiliée ? Aucun acte n'a été réalisé pour consolider ou écarter cette hypothèse", souligne Maître Jean-Baptiste Alary. "Je n'accuse personne", tient-il toutefois à souligner.

Delphine Jubillar : peut-on envisager la piste d'un accident ? 

L'homme de loi évoque également une piste qui, selon lui, aurait mérité davantage d'attention de la part des enquêteurs. Les éléments de l'enquête ont montré qu'une voiture de la marque Peugeot, noire, aurait été aperçue près d'une pharmacie de Cagnac-les-Mines. "À une telle vitesse (...) qu'on n'arrive pas à identifier son immatriculation", explique Maître Alary. "Serait-ce si hallucinant, par exemple, d'imaginer un automobiliste qui ait paniqué après un accident ? Quelqu'un qui aurait roulé trop vite, l'aurait percutée et tuée, avant de la faire disparaître, et de passer devant la pharmacie ?", s'interroge l'avocat du suspect.