Inflation : quelles enseignes ne jouent pas le jeu ?

Dans un contexte de crise économique profonde dans les supermarchés, l’augmentation des prix continue sa marche en avant malgré une stabilisation pour certains produits. L’inflation bat tous les records dans l’Hexagone, et ce, depuis près de sept mois. Conséquence de cette période compliquée pour les Français, qui voient leur pouvoir d’achat réduit chaque mois.

Quels chiffres pour le mois de mars ?

L’institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a rendu publics les chiffres concernant l’évolution des prix dans les supermarchés. En mars, une augmentation de plus de 5,7 % a été constatée, tandis que le mois de février était marqué par une envolée de 6,3 % des tarifs. Néanmoins, ces chiffres démontrent une légère amélioration même si le chemin est encore long et que les mois à venir pourraient être bien pires. Le marché de l’alimentaire a quant à lui pris 14,8 % en février contre 15,9 % en mars.

La plupart de ces chiffres sont liés au coût de l’énergie, lui aussi en nette progression. Malgré le bouclier tarifaire mis en place en 2021, le mois de février a vu une augmentation de 14,1 % contre 4,9 % au mois de mars.

Les rayons de nos supermarchés ont également subi de plein fouet une augmentation massive des prix. Parmi les rayons les plus touchés, on retrouve respectivement sur les trois premières marches du podium :

• Les produits surgelés : 20 % d’augmentation en un an
• Les produits frais : 16,5 % de hausse sur une année
• Le rayon animalerie : 15 % d’augmentation sur un an
• L’épicerie salée : 15 % de hausse en une année

À la suite de la mise en place par le gouvernement du trimestre "anti-inflation" début mars, la grande distribution devait se mettre en évidence. Ce dernier demandait aux distributeurs de présenter une liste de produits avec des prix le plus bas possible.

Voyez ci-dessous combien de produits figurent dans cette liste de prix bloqués au sein de 11 supermarchés différents, en collaboration avec le magazine 60 Millions de consommateurs.