Le nourrisson de 18 jours né prématuré de deux mois avait disparu de la maternité du centre hospitalier Robert-Ballanger à Aulnay-sous-Bois (93) le 21 octobre dernier. Alors que ses parents sont accusés...
Près de 10 millions de Français (18,9%) déclarent détenir au moins un crédit à la consommation en 2018. C’est ce que révèle une étude publiée ce mardi 10 décembre par Cofidis et l'ObSoCo (l'Observatoire société et consommation). Ce taux se rapproche de celui de 2010, après quatre années de baisse et deux de stagnation.
Principaux projets financés ?
- l’achat d’une voiture : 9,4% des crédits
- les imprévus de la vie : 5,4%
- les travaux : 4,3%
- l’achat de biens d’équipement : 2,1%
Prêt à la consommation : qui sont ceux qui y recourent le plus ?
D’après l’enquête, les habitants des zones rurales (21,3%) ont plus souvent recours à l'emprunt à la consommation que ceux résidant dans une grande ville de plus de 100 000 habitants (19,1%). La région Hauts-de-France en est par ailleurs la plus friande (22%). Professions les plus représentées ? Artisans, commerçants et chefs d’entreprise (19,1%).
Sur le plan générationnel, ces crédits, très simples à obtenir, attirent particulièrement les jeunes de 25 à 34 ans (24,1%) et les seniors de 65 à 74 ans (20,4%). Ces derniers l’utilisent davantage pour financer les imprévus (5,4%) ou bien pour réaliser des travaux au sein de leur résidence (principale ou secondaire) dans le cadre de l’aménagement de leur vie de retraité.
"Bien que cette tendance puisse traduire une difficulté à épargner, elle reflète aussi une meilleure confiance en l’avenir liée à l’amélioration de la conjoncture économique : bénéficiant d’une bonne capacité de remboursement, les Français préfèrent souscrire un crédit plutôt que de puiser dans leur épargne personnelle", précise le rapport.
Réelle ou fausse bonne idée ?
Crédit à la consommation : attention au prêt renouvelable
Si le crédit à la consommation semble répondre aux besoins de Français, il peut, dans certains cas, être risqué. Avant d’y souscrire, épluchez les pour et les contre, notamment pour éviter le surendettement.
Comme le note Olivier Gayraud, juriste à l'association Consommation Logement Cadre de vie (CLCV) dans les colonnes de LCI, il convient de distinguer le crédit classique et le crédit renouvelable (ou revolving)".
En effet, si le premier est souscrit auprès de la banque pour un montant et une dépense précise à un taux variant entre 1 et 3%, le second permet de "disposer librement d'une somme qui se reconstitue au fur et à mesure des remboursements". Celui-ci est souvent associé à une carte de fidélité proposée en magasin. Son taux est, lui, extrêmement plus élevé puisqu’il tourne autour de 17%-18%.
Crédit revolving : peut-il être actionné à votre insu ?
La distribution du crédit renouvelable au sein des lieux de vente constitue, selon Olivier Gayraud, un réel danger : "Lorsqu'un prêt est proposé pour un achat supérieur à 1 000 euros, la réglementation oblige pourtant à proposer d'opter pour un crédit non renouvelable ; mais cette obligation est souvent détournée par le biais de la carte de fidélité qui a pu être souscrite antérieurement pour bénéficier d'un paiement en 3 ou 4 fois sans frais par exemple". Problème, celle-ci inclut fréquemment un crédit renouvelable qui peut être actionné lors d'un nouvel achat. Le client ne peut d’ailleurs pas s'en rendre compte. Il risque alors de s’endetter bien au-delà de ses capacités financières. Prêtez donc attention, en plus des frais obligatoires, au coût total du crédit.