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"Les qualifications pénales retenues sont l'enlèvement et la séquestration", a expliqué Boris Duffau, vice-procureur de la République placé auprès du procureur général près la cour d'appel de Montpellier, qui travaille sur l'affaire Victorine Dartois depuis ses débuts. Le lundi 5 octobre 2020, il a fait un "point rapide sur l'enquête", rapporte Lyon Capitale. Et lui de rappeler l'ouverture d'une information judiciaire contre X, "pour savoir ce qu'il s'est passé entre le moment de la disparition et la découverte du corps". Pour lui, cela ne fait aucun doute : on peut désormais parler d'un "crime de meurtre".
Depuis la tragédie, plusieurs figures essentielles participent à l'avancée de l'enquête. Tant et si bien que Kelly Monteiro, avocate de la famille Dartois, se dit "confiante" devant les micros de nos confrères de L'Internaute. Elle estime que les enquêteurs devraient rapidement identifier un suspect. "Je pense que des pistes sérieuses vont rapidement émerger", a-t-elle confié, non sans dire combien elle est "satisfaite de l'ampleur des moyens déployés par les enquêteurs". Pour rappel, une cellule de dix gendarmes intégralement dédiés à l'affaire a vu le jour. Elle a été baptisée HOmRoche, pour "homicide" et "Roche", du nom de la commune où a été retrouvé le corps.
Qui sont les gendarmes à la recherche du meurtrier de Victorine Dartois ?
Parmi les gendarmes qui travaillent à retrouver le meurtrier de Victorine Dartois, l'un d'entre eux se démarque : il s'agit du colonel James, indique L'Internaute. Il est le commandant de la Section de recherche (SR) de Grenoble, et a pris le temps de détailler l'avancement de l'enquête à la presse, à l'occasion du même point presse que celui de Boris Duffau.
Initialement chargé de mission au sein de la direction des opérations et de l'emploi de la direction générale de la SR de Grenoble, il en a pris la tête après le départ du colonel Didier Plunian, rapporte le journal de la Gendarmerie nationale. Avant d'enquêter sur l'affaire Victorine, il a travailler sur le dossier Nordahl Lelandais, qui constitue aujourd'hui "l'un des plus importants dossier criminel actuellement suivi dans l'Arme".
Quels sont les procureurs qui travaillent sur l'affaire Victorine Dartois ?
Plusieurs procureurs travaillent à la résolution de l'affaire Victorine Dartois. Le premier d'entre eux est Eric Vaillant, procureur de la République de Grenoble. Avant d'en arriver là où il est aujourd'hui, il est notamment passé par les parquets de Douai et de Cayenne, indique l'observatoire de la justice pénale, à qui il accordait un entretien en mai 2020.
Entre 2015 et 2018, il travaillait donc en Guyane, à l'époque considéré comme le département le plus violent de France. Il y a accompagné "le renforcement de la lutte contre le trafic de stupéfiants", mais aussi "contre l'orpaillage illégal" et a "suivi le mouvement social important du printemps 2017".
Il est arrivé en Isère en janvier 2019 et a alors annoncé vouloir "donner la priorité aux violences et à la lutte contre le trafic de stupéfiants". Les mesures qu'il a prise depuis vont en ce sens.
Sur l'affaire Victorine Dartois, il est épaulé par Boris Duffau, aujourd'hui vice-procureur de la République placé auprès du procureur général près la cour d'appel de Montpellier. Auparavant, jusqu'en décembre 2015, il était substitut du procureur de la République auprès du tribunal de grande instance de Perpignan, indique le Journal Officiel.
Qui est Kelly Monteiro, l'avocate de la famille Dartois ?
Depuis les débuts de l'affaire, c'est Kelly Monteiro, avocate au Barreau de Vienne, qui représente les proches de Victorine Dartois. Comme l'indique son site, elle est spécialiste dans les dossiers portant sur les préjudices corporels, le droit de la sécurité sociale, le droit de la famille, le droit pénal des personnes, ainsi que le droit pénal routier.
"Nous ne connaissons pas les circonstances du décès de Victorine", a-t-elle déclaré dans L'internaute, non sans assurer que "l'hypothèse de l'accident est bien exclue". Elle fait partie de celles et ceux qui "ne croit pas pour l'heure à la piste de l'accident fortuit", écrivent nos confrères. Comprendre ? Le crime imprévu.