Ces 15 destinations mythiques et touristiques vont disparaître alertent des scientifiques
Le réchauffement climatique menace quasiment chaque pays du monde, particulièrement ceux qui bordent mers et océans. Même les côtes françaises sont touchées, par l'érosion accélérée des terres qui longent l'Atlantique ou la Manche à cause de tempêtes de plus en plus puissantes par la montée des eaux provoquée par la fonte des glaciers.
C'est aussi le cas dans le sud-est par exemple, sur le pourtour méditerranéen. Malheureusement, les élément sont plus forts que l'Homme, et nous ne pouvons que retarder l'échéance (une liste de 126 communes directement concernées a été établie par le gouvernement sur tout le littoral et jusqu'aux Antilles, nous apprend Ca M'intéresse) .
Une montée des eaux inexorable due à la font des glaces
Comme l'alerte le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) régulièrement, l'organisme étant la cible préférée des climatosceptiques, le niveau des océans pourrait grimper de 1 mètre au minimum d'ici 2100 si les émissions de C02 ne baissent pas rapidement. C'est-à-dire demain à l'échelle de l'apparition de notre planète.
Des archipels comme les îles des Tuvalu, Marshall, Nauru et Kiribati dans le Pacifique seraient d'ores et déjà condamnés. C'est aussi le cas de nations continentales comme les Pays-Bas, qui tentent depuis des décennies de sauver leurs côtes en stoppant montée des eaux par la construction d'ouvrages gigantesques. Mais ils risquent là aussi, de simplement retarder l'échéance.
Des pays comme la Chine, l'Indonésie, les Philippines, la Malaisie, le Vietnam, le Japon, la Birmanie ou même l'Egypte sont en partie en sursis. Retrouvez dans notre diaporama ci-dessous destinations touristiques et remarquables, par leur beauté et/ou leur histoire, menacées de disparition d'ici 100 ans, sélectionnés par Maison & Travaux.
La grande barrière de corail
Comme le climat, l'océan se réchauffe, partout. Notamment le corail, dont des eaux aux températures trop élevées sont responsables du blanchissement. La grande barrière de corail en Australie, le plus grand organisme vivant du monde, pourrait disparaître avant 20250 d'après l'Unesco.
Le Machu Picchu
A l'origine totalement recouverte de jungle, raison pour laquelle on a attendu le XIXe siècle pour la redécouvrir et le XXe pour commencer à lui donner son aspect actuel, la ville inca de Machu Picchu au Pérou est située au sommet d'un montagne à 2 438 mètres d'altitude. Elle est menacée par le tourisme de masse mais aussi les pluies tropicales de plus en plus torrentielles qui provoquent des glissements de terrain et accélèrent l'érosion des bâtiment.
La mer Morte
Le niveau de la mer Morte, en réalité un lac salé, tellement que l'on y flotte sans pouvoir couler à cause de la densité de son eaux, a perdu plus de 30 % de sa superficie en 50 ans environ. La faute au réchauffement du désert en Israël, Jordanie et Cisjordanie, les trois pays qui la bordent. Faute de pluie, l'eau de la mer Morte s'évapore inexorablement.
Les îles Galapagos
Les îles Galapagos, merveilles rendues célèbres par Darwin qui s'en inspira pour sa théorie de l'évolution en observant les espèces animales qui y vivaient, sont en grand danger, mais pas à cause de la montée des eaux. Situé à 1 000 km de l'Equateur, dont il est une province, l'archipel manque cruellement d'eau potable (sources et pluies) car elle n'y existe quasiment pas à l'état naturel. Le surtourisme et la pêche intensive détruisent sa biodiversité exceptionnelle et de très nombreuses espèces pourraient s'éteindre dans un avenir proche.
Le mont Kilimandjaro
Chaque année, le réchauffement climatique réduit la surface des glaciers et neiges éternelles qui recouvre le mont Kilimandjaro, à l'ascension réputée difficile. Ce qui n'empêche pas le surtourisme d'abîmer un peu plus le joyau de la Tanzanie. Qui pourrait devenir bientôt une montagne comme une autre.
Le parc national de Glacier
Vous l'aurez compris d'emblée, le parc national de Glacier, dans l'état du Montana aux USA, pourrait bientôt n'en conserver que le nom. Comme partout, ses glaciers (30 aujourd'hui, 100 il n'y a pas si longtemps) fondent et perdent du terrain d'année en année. Ce n'est pas pour tout de suite mais si le réchauffement climatique se poursuit, ils pourraient bien tous disparaître.
La forêt amazonienne
Longtemps surnommée "poumon de l'humanité" pour l'oxygène qu'elle dégage avant que l'on comprenne que ce sont les océans qui en produisent le plus, l'Amazonie est danger depuis qu'on a commencer à l'explorer avec des moyens modernes au XXe siècle. Elle est menacée par la déforestation humaine (chercheurs d'or, agriculture à échelle industrielle, commerce du bois) et le réchauffement climatique qui provoque de plus en plus d'incendies. Robert Redford, qui vient de nous quitter, fut un fervent défenseur de cette forêt mythique dans les années 80. Depuis les années 70, elle a perdu au moins 20 % de sa surface.