Élections régionales 2021 : candidats, sondages... Tous les détails sur le scrutin AFP
Les Français avaient rendez-vous ce dimanche 20 juin dans les urnes pour désigner les 1758 conseillers régionaux que compte l'Hexagone. Ce sont Les Républicains qui sont arrivés en tête des suffrages avec 28,4% des suffrages. Le Rassemblement national enregistre à l'inverse un net recul pour ces régionales.
Sommaire

L'abstention est le grand gagnant de ces élections régionales. Avec 66,1% d'abstention selon les dernières estimations Ipsos, ces élections régionales ont été les plus boudées par les électeurs de toute la Ve République. C'est pourtant le dernier rendez-vous électoral pour les Français avant l'élection présidentielle. Au niveau national, ce sont les Républicains qui arrivent en tête de ce premier tour des élections régionales avec six régions dans lesquelles ils arrivent premiers et 28,4% des suffrages, tandis que le Rassemblement national (RN) est en recul avec 19,25% des voix, bien moins que les niveaux attendus. Derrière, le Parti socialiste a résisté dans ses bastions historiques avec 15,8% des votes et les écologistes (EELV) ont poursuivi leur bonne lancée dans les derniers scrutins en obtenant environ 13% des voix. La République en marche (LREM) a quant à elle subi une lourde défaite avec seulement 10,6% des suffrages, tout comme La France insoumise (5,2 %).

Initialement prévues en mars 2021, les élections régionales ont été repoussées par le gouvernement aux 20 et 27 juin prochains. Depuis les réformes de 1999 et 2003, les conseillers régionaux sont élus au scrutin proportionnel à deux tours avec prime majoritaire. En pratique, si une liste recueille la majorité des voix exprimées au premier tour, c'est-à-dire plus de 50%, elle obtient le quart des sièges à pourvoir. Les autres sièges sont alors répartis proportionnellement entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5% des suffrages (dont la liste gagnante). Dans ce cas-là, l'attribution des sièges a lieu au premier tour et il il n'y a pas de second tour.

Comment voter par procuration ?

Quelles sont les formalités à faire pour voter par procuration ? Si vous êtes absent le jour des élections départementales, régionales et des assemblées de Corse, Guyane et Martinique les 20 et 27 juin 2021, vous pouvez faire une procuration pour qu'un autre électeur vote à votre place. "L'électeur absent choisit une personne qui vote à sa place. Cette personne doit voter selon les consignes données par l'électeur absent", peut-on lire sur le site du service public. Vous avez trois choix distincts afin de réaliser cette procuration. 

  • Vous pouver d'abord réaliser votre procuration en ligne en vous rendant sur le site internet Maprocuration, qui vous permettra de lancer votre demande de procuration.  Selon service-public.fr, après avoir rempli le formulaire en ligne, vous allez recevoir une référence d'enregistrement. Vous aurez malgré tout l'obligation de vous rendre à la gendarmerie ou au commissariat. Votre passage y sera toutefois facilité, car vous n'aurez qu'à présenter votre référence et votre pièce d'identité . Vous recevrez ensuite un courriel de votre mairie vous informant que votre procuration est bien enregistrée.

  • Vous pouvez aussi télécharger le formulaire sur internet. Il est alors obligatoire de se rendre en personne à la gendarmerie, au commussariat ou dans un tribunal. Il est nécessaire de remplir le formulaire qui permet de déterminer le scrutin pour lequel vous souhaitez effectuer une procuration. Vous pouvez choisir le premier tour ou les deux, et désigner deux personnes différentes pour le premier et le second tour. À noter que pour les élections des 20 et 27 juin 2021, un électeur peut voter à la place de 2 autres électeurs, si chacun d'entre eux a fait une procuration le désignant.
  • Si vous n'avez pas d'ordinateur ou que vous ne souhaitez pas imprimer le document chez vous, vous pouvez vous rendre directement au commissariat qui vous fournira le formulaire à remplir à la main sur présentation de votre carte d'identité.

     

Combien de temps est valable une procuration ?

La procuration est établie :

  • soit pour un scrutin déterminé (pour les deux tours de l'élection ou bien pour un seul) ;
  • soit pour une durée donnée, dans la limite d'un an, à compter de sa date d'établissement.

Une procuration peut cependant être établie à tout moment et jusqu'au jour du vote, mais, en pratique, l'électeur risque de ne pas pouvoir voter si la mairie n'a pas reçu la procuration à temps.

Comment se déroule le scrutin ?

Si aucune liste ne recueille la majorité au premier tour, un second tour est organisé la semaine suivante. Pour participer au second tour, un candidat doit avoir réuni au moins 10% des suffrages exprimés. Une liste qui a recueilli au moins 5 % des suffrages exprimés peut fusionner avec une liste qui se maintient au second tour. La liste qui arrive en tête lors de cette seconde étape remporte le quart des sièges à pourvoir. Le reste des sièges est réparti proportionnellement entre les listes ayant au moins 5% des suffrages exprimés. Planet vous donne les tendances des votes et les candidats région par région.

Les résultats région par région

Ile-de-France

Résultats :

Il est la surprise de ces régionales. Julien Bayou, secrétaire générale d'EELV, a réussi la prouesse de s'imposer comme la première force de gauche derrière Valérie Pécresse et Jordan Bardella. La présidente sortante, Valérie Pécresse (Libres, LR, UDI), est arrivée trsè largement en tête du premier tour des élections régionales en Ile-de-France, avec 35,94% des suffrages exprimés.  Julien Bayou obtient 12,95% des voix devant les listes emmenées par Audrey Pulvar choisie par les socialistes (11,07% des voix) et Clémentine Autain de la France insoumise (10,24%) des voix.  Un très beau score qui laisse espérer une possible victoire pour les écologistes pour une région de 12,2 millions d’habitants en cas d'union de la gauche. "Ce soir dans notre région, tout est possible. Ce soir dans notre région, il existe un chemin vers la victoire. Le scrutin d’aujourd’hui le montre : L'Écologie est centrale. Elle a vocation à rassembler autour d’un projet fort et enthousiasmant pour notre région", a lancé Julien Bayou dimanche soir. 

Très vite,  les trois candidats de gauche, Julien Bayou, Audrey Pulvar et Clémentine Autain sont arrivés à un accord et ont annoncé l'union de leurs listes pour le second tour. "Je remercie les plus de 700 000 personnes qui se sont déplacées pour voter pour nos trois listes et un merci tout particulier à Audrey Pulvar et Clémentine Autain qui, dès 20 heures, se sont mises au service du rassemblement. On a pu trouver un accord qui enrichit le programme que nous proposons", a assuré ce mardi 22 juin au matin Julien Bayou sur France Inter.  "C’est une négociation qui a réussi. Je constate que Valérie Pécresse est inquiète et elle a raison", a réagi Clémenti Autain lors de leur premier rassemblement à trois à Aubervilliers.

 Retour sur les sondages

Valérie Pécresse reste la grande favorite des élections régionales en Île-de-France selon un sondage Ipsos Sopra/Steria pour Radio France et France Télévisions. La présidente sortante (Libres!, ex-LR) de la région perd deux points au premier tour par rapport à la précédente enquête Ipsos/Sopra Steria réalisée pour franceinfo et Le Parisien/Aujourd'hui en France du 5 au 7 avril dernier. Elle reste toutefois largement en tête des intentions de vote avec 32%. Quel que soit le scénario, elle l'emporte au second tour. L'écologiste Julien Bayou fait désormais la course en tête à gauche au premier tour. Le candidat d'Europe Écologie-Les Verts est crédité de 13% des intentions de vote (+2 points). Il passe ainsi devant Audrey Pulvar. La candidate soutenue par le Parti socialiste est maintenant créditée de 10% des intentions de vote (-2 points), à égalité avec l'Insoumise Clémentine Autain.

Paca

Résultats :

C'est la seule région où le Front national est arrivé en tête.  Le candidat RN Thierry Mariani (36,38 %) est arrivé en tête devant le LR Renaud Muselier (31,91 %) au premier tour.  Le candidat Rassemblement écologique et social, Jean-Laurent Félizia, qui avait obtenu 16,89 % des voix à l’issue du premier tour des régionales, ne maintiendrait finalement pas sa liste comme annoncé dimanche soir, d’après les informations de BFM TV

Retour sur les polémiques 

En région Paca, depuis l'annonce dans le Journal du dimanche de Jean Castex d'une "liste commune" entre la liste LR conduite par Renaud Muselier et celle la secrétaire d'État en charge des Personnes handicapées Sophie Cluzel (LREM), la polémique n'en finit pas. Renaud Muselier a dû réagir sur France 2 ce mercredi 5 mai, assurant qu'il n'y avait "jamais eu d'accord avec La République en Marche". Il a dû se défendre après s'être vu retirer l'investiture par son parti le 2 mai dernier, avant que la Commission nationale d'investiture ne lui réaccorde son soutien en fin de journée. Selon le sondage Ifop pour la Tribune et Europe 1, Renaud Muselier (LR), candidat à sa succession à la présidence de la région Provence Alpes Côte d’Azur, remporterait le deuxième tour mais serait devancé au premier tour par Thierry Mariani, soutenu par le Rassemblement national, de 4 points (27% contre 31%). Avec 13%, Sophie Cluzel (LREM) devient de facto l'arbitre du résultat final du scrutin de juin. Ecologistes et partis de gauche, qui partent en ordre dispersé, ne sont pas en mesure de peser.

 Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, a confirmé sur franceinfo ce vendredi 7 mai qu’il y aura bien une liste LREM en Paca pour les régionales.  "Je suis candidate de la majorité présidentielle (…) et la majorité présidentielle sera représentée au premier tour", a déclaré la secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées. "Ça ne changera plus", a-t-elle assuré, mettant fin à l'imbroglio commencé par le Premier ministre.

Hauts-de-France

Résultats : 

La liste de Xavier Bertrand (ex-LR) se place en première position dans la région avec 41,39% des suffrages exprimés. Sébastien Chenu, tête de liste RN, a quant à lui réalisé un score plus que décevant. Avec 24,4% des suffrages, c’est 16 points de moins que Marine Le Pen qui occupait sa place en 2015. Avec 18,3% des voix, la liste Pour le climat, pour l’emploi arrive en troisième position. Karima Delli a décidé de se maintenir au second tour et a appelé à la mobilisation générale pour "un sursaut démocratoque". 

Retour sur les sondages : 

Dans les Hauts-De-France, le scrutin régional devrait être très disputé. C'est ce qu'il ressort du nouveau sondage BVA pour RTL. Au premier tour, Xavier Bertrand est crédité de 33% des intentions de vote, tandis que Sébastien Chenu, du RN, recueillerait 31%. Tous les deux sont stables dans un écart faible similaire, par rapport au précédent sondage IFOP de novembre. Plus loin derrière, Karima Delli et l’union de la gauche EELV-LFI-PS-PCF sont crédités de seulement 17% des intentions de vote. Pour la République en Marche, Laurent Pietraszewski est annoncé à 12%, en progression par rapport à novembre, ce qui pourrait lui permettre de se maintenir au second tour. Pas question d'alliance avec la droite. Xavier Bertrand l’a refusé après l’annonce d’une liste commune LR-LREM en PACA. Les autres candidats (Lutte ouvrière, debout la France) sont loin derrière, en deçà des 5%.

Éric Dupond-Moretti, le garde des Sceaux, a décidé de joindre à la fête en étant candidat LREM dans les Hauts-de-France pour les régionales de juin. "Le ministre de la Justice a une sorte d’obsession complètement irrationnelle avec le Rassemblement national. Ce qui m’interpelle, c’est qu’il est l’incarnation du laxisme d’Emmanuel Macron en matière de justice", a précisé ce jeudi 6 mai sur franceinfo le candidat RN à la présidence de la région Hauts-de-France aux régionales. La candidature d'Éric Dupond-Moretti dans le Pas-de-Calais, où Marine Le Pen est députée, a également fait réagir la président du Rassemblent national. "Croyez-vous qu'il soit décent que, face à cette actualité" sur l'insécurité, "le ministre de la Justice aille faire une campagne électorale ? moi je ne le crois pas", a asséné la dirigeante d'extrême droite. Elle juge que cette candidature reste malgré tout "une très bonne nouvelle pour le RN car il va à l'évidence mobiliser nos électeurs".

Auvergne-Rhône-Alpes

Résultats :

Sans surprise, c'est le président Les Républicains sortant de la région, Laurent Wauquiez, qui arrive en tête au premier tour avec 43,79% des suffrages.

Retour sur les sondages : 

Laurent Wauquiez, président sortant de la région Auvergne-Rhône-Alpes, est donné grand favori des élections régionales selon un sondage Ipsos / SopraSteria pour Radio France et France Télévisions révélé ce 4 mai. Sa liste LR-UDI est en effet créditée de 31% des intentions de votes au premier tour et 34% au second. Parmi les autres listes au premier tour, on retrouve : Andréa Kotarac (RN,19%), Bruno Bonnell (LREM-Modem, 16%), Fabienne Grébert (EELV-Génération.s, 13%), Najat Vallaud-Belkacem (PS et soutiens, 11%), Cécile Cukierman (PCF-FI, 5%), Gerbert Rambaud (DLF, 3%), Chantal Gomez (LO, 2%).

Au second tour, l'institut Ipsos / SopraSteria a présenté deux cas de figures avec à chaque fois une quadrangulaire : l'une avec la présence de la socialiste Najat Vallaud-Belkacem, l'autre avec la présence de l'écologiste Fabienne Grébert. À chaque fois, Laurent Wauquiez (LR-UDI) l'emporterait avec 34% des intentions de votes au second tour. Le Rassemblement national serait crédité de 20% et la liste LREM-Modem de 19 ou 20%.

Normandie

Résultats :

Prime au président sortant. Hervé Morin, est arrivé en tête du premier tour avec 36,86% des suffrages. La liste de Nicolas Bay (Rassemblement national) arrive deuxième avec 19,86% des suffrages exprimés.

Retour sur les sondages : 

Du côté de la Normandie, selon le dernier sondage réalisé par l'Ifop entre le 8 et le 14 avril pour La Tribune et Europe 1, c'est Hervé Morin qui s'impose largement au premier tour avec 31% des intentions de vote, devant le candidat Rassemblement national Nicolas Bay crédité de 26% des intentions de vote. La liste emmenée par la socialiste Mélanie Boulanger associée aux écologistes obtiendrait 16% des suffrages. Le socialiste Sébastien Jumel est quant à lui crédité de 11% des intentions de vote. La liste de La République en Marche de Laurent Bonaterre est à 13%. Les projections de l'Ifop montrent qu'Hervé Morin l'emporterait avec 35% des suffrages (contre 28% au RN, 25% à la gauche et 12% à LREM) dans l'hypothèse d'une quadrangulaire.

Nouvelle-Aquitaine

Résultats : 

Alain Rousset confirme est arrivé en tête avec 28,84% des suffrages. Il devance de plus de 10 points la candidate RN Edwige Diaz, qui obtient 18,21%.

Retour sur les sondages : 

Alain Rousset apparaît comme le favori selon un sondage Ipsos / SopraSteria réalisé pour France Bleu et France 3 et publié ce jeudi 6 mai 2021. Le président socialiste sortant de la région, qui brigue un cinquième mandat, est crédité de 25% des intentions de vote au premier tour, 37% au second tour. Il est toutefois suivi de près par la candidate du Rassemblement national, Edwige Diaz, avec 24% des intentions de vote. La liste de Geneviève Darrieussecq arrive en troisième position avec 19% des intentions de vote devant celle des Républicains de Nicolas Florian et ses 14%. Nicolas Thierry d'Europe Écologie Les Verts, Génération.s est crédité de 10% des intentions de vote.

Occitanie

Résultats :

La liste de gauche de la présidente sortante, Carole Delga, est arrivée en tête dans la région avec 39,57% des suffrages exprimés.  Elle est désormais à la tête d'une petite coalition qui réunit notamment le PS, le PCF et le Parti radical de gauche. 

Retour sur les sondages : 

En Occitanie, selon un sondage Opinion Way datant du 29 avril réalisé pour Les Échos, la liste menée par la gauche a une certitude forte de l'emporter. Carole Delga, la présidente PS d’Occitanie, devrait selon Le Parisien se retrouver opposée au second tour des élections régionales à un candidat d’extrême droite, Jean-Paul Garraud, magistrat, ancien député LR rallié à Marine Le Pen. Selon les derniers sondages, les deux personnalités seraient dans un mouchoir de poche au premier tour, autour de 28%, devant Aurélien Pradié (LR), Antoine Maurice (Europe Ecologie les Verts), Vincent Terrail-Novès (majorité présidentielle), Manuel Bompard (La France insoumise) et Malena Adrada (Lutte ouvrière).

Bretagne

Résultats : 

La liste de Loïg Chesnais-Girard (PS), le président sortant de la région, arrive en tête avec 20,95% des suffrages exprimés, lors d'un scrutin à l'abstention particulièrement forte. Il devance la liste d'Isabelle Le Callenec (LR) qui obtient 16,27% des voix et celle de Thierry Burlot (LREM-MoDem-Agir) avec 15,53% des suffrages exprimés. 

Retour sur les sondages : 

Selon le dernier sondage Opinion Way réalisé pour Les Échos, il y a une "certitude forte" que la liste de gauche (menée par le PS, avec EELV, LFI, et le PCF) soit en tête au second tour à l'issue d'une quadrangulaire face à LR, LaRem et le RN. Le président sortant de la région Bretagne, Loïg Chesnais-Girard, investi par le Parti socialiste, est candidat à sa réélection. Il a officiellement débuté sa campagne le 4 mai. C’est lui qui avait succédé à Jean-Yves Le Drian en 2017 lorsque celui-ci avait été ministre des Affaires étrangères. Il devrait recevoir le soutien des communistes.

Centre-Val-de-Loire

Résultats :

Le candidat socialiste François Bonneau (PS/PCF) vire en tête de ces élections régionales et devance la liste du Rassemblement national d'Aleksandar Nikolic (22%) dans la région Centre-Val de Loire.

Retour sur les sondages :

Dans le Centre-Val-de-Loire, le président de région à un nouveau mandat François Bonneau a présenté ce 4 mai sa liste de huit formations de gauche. Selon le sondage Opinion Way pour Les Échos, il est "probable" que la liste de gauche (menée par le PS, avec EELV, LFI, et le PCF) soit en tête au second tour à l'issue d'une quadrangulaire face à LR, LaREM et le RN. Les candidats déclarés sont Nicolas Forissier (Les Républicains), Aleksandar Nikolic (Rassemblement national), François Bonneau (Parti socialiste et parti communiste), Charles Fournier (Europe Ecologie-Les Verts), Marc Fesneau (Modem - La République en marche), Gilles Veirda (La France Autrement) et Ferida Megdoud (Lutte Ouvrière).

Pays de la Loire

Résultats :

La présidente sortante de la région Christelle Morançais (LR) est arrivée largement en tête du premier tour avec 34,29 % des voix, suivie par le candidat écologiste Matthieu Orphelin (18,70%) et le socialiste Guillaume Garot (16,31 %), qui ont scellé une alliance. L’addition de leur score du premier tour, 35 %, pourrait inquiéter la candidate LR. Deux autres candidats ont annoncé qu’ils se maintiendront au deuxième tour : François de Rugy (LREM) et ses 11,97 % des suffrages et le candidat du Rassemblement National Hervé Juvin et ses 12,53 %.

Retour sur les sondages :

Christelle Morançais, vice-présidente nationale du parti les Républicains, est à la tête de la Région depuis octobre 2017. Elle est la candidate pressentie même si elle ne l'a pas encore annoncé. En janvier dernier, les écologistes ont commandé un sondage à OpinionWay révélant les première intentions de vote dans la région :

  • Liste unifiée gauche-écologistes : 29% (ou 15% pour la liste Orphelin, contre 13% au Parti socialiste et 6% à la France Insoumise)
  • François de Rugy (LREM) : 25%
  • Christelle Morançais (LR) : 24%
  • Hervé Juvin (RN) : entre 16 et 19%

Le sondage mensuel Regiotrack d'OpinionWay du mois de mars précise que la région serait conservée par Les Républicains à l'issue d'une quadrangulaire.

Bourgogne-Franche-Comté

Résultats :

La présidente sortante Marie-Guite Dufay (PS-PCF-PRG) arrive en tête et obtient 26,5 % des suffrages, selon les résultats définitifs. Elle devance la liste du Rassemblement national de Julien Odoul (23,2 %) et de Gilles Platret (LR-UDI-DLF), qui réunit 21% des suffrages.

Retour sur les sondages : 

Dans la région Bourgogne-Franche-Comté, le Parti socialiste a enfin une tête de liste en la personne de Marie-Guite Dufay, présidente sortante de la région. Selon un sondage réalisé fin février, commandé par le parti présidentiel du conseil régional, la liste PS serait victorieuse au deuxième tour, mais c'est Julien Odoul du RN qui s'imposerait au premier.

Les candidats déclarés :

  • Marie-Guite Dufay (Parti Socialiste) - présidente sortante, candidature pressentie
  • Gilles Platret (Les Républicains, Debout la France)
  • Julien Odoul (Rassemblement National)
  • Stéphanie Modde (Europe Ecologie - Les Verts)
  • Denis Thuriot (La République en Marche et MoDem)
  • Bastien Faudot (Union de gauche)
  • Claire Rocher (Lutte Ouvrière)

Grand-Est

Résultats :

La région Grand Est, bastion historique de la droite, est bien partie pour le rester. Le candidat LR Jean Rottner est arrivé en tête du premier tour des suffrages des élections régionales avec 31,15% des voix. 

Retour sur les sondages : 

Les candidats aux élections régionales 2021 dans le Grand-Est sontJean Rottner (Les Républicains) - président sortant, Laurent Jacobelli (Rassemblement national), Brigitte Klinkert (La République en Marche), Éliane Romani (Europe Ecologie - Les Verts, Parti Socialiste, Parti Communiste Français), Aurélie Filippetti (La France Insoumise, parti radical de gauche), Florian Philippot (Les Patriotes), Martin Meyer (Unser Land - mouvement autonomiste alsacien) et Louis Fève (Lutte Ouvrière). Selon les résultats du dernier sondage sur les intentions de vote pour les élections régionales réalisé entre le 13 et le 19 avril par Harris Interactive pour Europe-Écologie-les Vert, Laurent Jacobelli (RN) serait en tête avec 28% des intentions de vote avec une avance de quatre points sur le président sortant Jean Rottner des Républciains (24%).

Corse

Résultats :

En Corse, c'est Gilles Simeoni (FEMU) qui remporte le premier tour des élections régionales. Il a récolté 29,6% des voix.

Retour sur le contexte : 

Les candidats aux élections régionales 2021 en Corse sont Gilles Simeoni (FaC), à la tête du conseil exécutif de Corse depuis 2015, Laurent Marcangeli (CCB) et François Filoni (RN), candidat Parti Communiste de Corse. Aucun n'est officiellement encore déclaré. Alors que les élections territoriales se profilent en Corse, les 20 et 27 juin, en parallèle des élections régionales dans l’Hexagone, le parti indépendantiste Corsica Libera a qualifié d'"inacceptable" ce 1er mai  la décision du parti autonomiste Femu a Corsica "d’enterrer la démarche Pè a Corsica" ("Pour la Corse"). C'est une alliance qui a permis aux nationalistes de remporter les élections territoriales en 2015, puis les élections à la nouvelle Collectivité territoriale en décembre 2017. Il n'y a pas encore eu de sondage pour la Corse sur les intentions de vote aux régionales.