
Suite au procès des viols de Mazan, Caroline Darian donne la parole à des femmes victimes de viol dans son nouveau livre “Pour que l’on se souvienne” qui sortira le 5 mars.
Les syndicats n'en resteront pas là. Dans un communiqué commun, les mouvements de jeunesse ont dénoncé : "Rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer". Ainsi, l'intersyndicale - qui réunit la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT, FO, FSU, Solidaires, et l'UNSA - a appelé à une nouvelle mobilisation massive contre la réforme des retraites souhaitée par l'exécutif le 7 février 2023.
Plusieurs secteurs devraient être concernés par ce mouvement :
Grève de 48 heures, blocage des raffineries... Que sait-on de la mobilisation des salariés de TotalEnergies ?
Pour l'heure, les salariés de TotalEnergies indiquent ne pas être "prêts" à mettre les raffineries du groupe à l'arrêt, selon les informations de BFMTV. La CGT appelle à une grève de 48 heures les mardi 7 et mercredi 8 février 2023, contre les 72 heures initialement indiquées. Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité TotalEnergies Europe, a déclaré : "Ce qu'on va leur proposer pendant 48 heures, c'est 'rien ne rentre, rien ne sort', comme d'habitude".
En attendant de savoir si les employés seraient prêts à arrêter les raffineries, ce dernier appelle à "tester des grèves reconductibles". "Le seul impact sur l'outil de travail, ça va être des baisses de débit de production mais pas un arrêt", conclut Thierry Defresne.
Doit-on craindre des tensions d'approvisionnement dans les stations-service, à l'image de l'automne dernier ?
A l'aube de la première mobilisation générale contre la réforme des retraites, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, s'est voulue rassurante quant à d'éventuelles pénuries de carburant. "Les stocks existent et ont été reconstitués (...) on n'est pas du tout dans la situation de l'automne dernier", a-t-elle avancé au micro de franceinfo.
Éric Sellini, responsable CGT chez TotalEnergies, avait par ailleurs prévenu que les stocks étaient largement en mesure "d'absorber" une première grève de 24 heures, mais que "certaines stations d'autoroute pourraient fermer" dans les colonnes de Midi Libre.