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Une mobilisation toujours plus forte. À l’école, à l’aéroport, à l’hôpital… Les deux journées de grève des 19 et 31 janvier ont été massives et aucun secteur n'a été épargné. Selon le ministère de l'Intérieur, 1,27 million de personnes étaient mobilisées dans l'Hexagone, mais la CGT affirme qu'elles étaient 2,8 millions.
Depuis le début de la contestation, comme elles l'ont expliqué dans un communiqué, les organisations syndicales dénoncent une réforme qui va “frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs et travailleuses, et plus particulièrement celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et celles et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de celles et ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes”.
Parmi les mouvements de grève annoncés, une forte mobilisation est prévue dans les raffineries. Si bien que les premiers signes d’une nouvelle pénurie de carburant dans les stations-essence commencent d’ores et déjà à pointer le bout de leur nez. La menace d’un nouveau manque d’essence pousse les automobilistes à faire leur plein par précaution… Une mauvaise idée, selon Olivier Gantois, président de l’Ufip Énergies et Mobilités : "Si vous allez tous faire le plein demain matin, on ne pourra pas suivre". Le ministre des Transports, Clément Beaune, a également demandé aux automobilistes redoutant des pénuries à ne pas prendre de mesures de précaution excessives en allant retirer de l'essence en amont. "Les stocks peuvent largement absorber" une première grève de 24 heures, mais "certaines stations d’autoroute pourraient fermer", a d'ailleurs tenu à rassurer Éric Sellini, responsable CGT chez TotalEnergies, auprès de Midi-Libre. En l'attente, d ans les stations-service françaises, les prix à la pompe s'envolent. Le gazole s’est vendu au prix moyen de 1,9162 euro le litre, soit 3,16 centimes de plus que la semaine précédente, selon des chiffres du ministère de la Transition énergétique arrêtés vendredi et publiés lundi 23 janvier.
Pourtant malgré ces recommandation s, les files d'attente se sont allongées dans les stations-services du Val-d'Oise. C'est notamment le cas d'un automobiliste qui a confié au Parisien ne pas vouloir être pris au dépourvu cette fois-ci. "La dernière fois, j’ai été pris de court, lâche-t-il. J’ai vu que les raffineries étaient prêtes à faire grève cette fois-ci encore, que ça pouvait durer quinze jours ou trois semaines". Des précautions aux conséquences lourdes puisqu'il cette station-essence a manqué de sans-plomb 95 et 98 pendant quelques heures vendredi 13 janvier dernier. Les gérants doivent désormais anticiper la forte demande à venir. "D’habitude, nous sommes réapprovisionnés trois fois par semaine, explique Abdou. Là, on a demandé que ce soit cinq ou six fois en début de semaine prochaine, car on risque d’avoir beaucoup de monde. On n’a pas encore eu de réponse de notre fournisseur".
Jeudi 12 janvier 2023, la CGT Pétrole lançait plusieurs pré-arrêts de travail, auxquels s'ajoutent les journées de mobilisation. Découvrez toutes les dates à retenir dans notre diaporama ci-dessous.
Olivier Gantois constate que “les quantités qui sortent des dépôts pour alimenter les stations-service ont augmenté considérablement lundi (16 janvier 2023 ; ndlr), soit parce que la station s’approvisionne par précaution, soit parce que les clients pratiquent des achats de précaution”.
Au 17 janvier 2023, 3,75% des stations-service étaient déjà à court de carburant. Un chiffre qui grimpait jusqu’à 18% dans le département des Yvelines.
La CGT Pétrole a lancé un pré-arrêt de travail de 24 heures pour la journée du 19 janvier 2023.
La CGT Pétrole a lancé un pré-arrêt de travail de 48 heures pour le 26 janvier 2023.
La CGT Pétrole a lancé un pré-arrêt de travail de 72 heures pour le 6 février 2023.
Une nouvelle journée de mobilisation a été annoncée mardi 31 janvier pour le mardi 7 février 2023. L'annonce a suivi la réunion des principales formations syndicales.
Pour la première fois depuis le début du mouvement, une journée de contestation est prévue le week-end. Elle aura lieu samedi 11 février, ont annoncé les principaux syndicats.