
Suite au procès des viols de Mazan, Caroline Darian donne la parole à des femmes victimes de viol dans son nouveau livre “Pour que l’on se souvienne” qui sortira le 5 mars.
Certains y verront une contrainte, d’autres, une opportunité. Si, après de longues années de travail, vous avez encore la force d’exercer une activité rémunérée pour compléter votre retraite, c’est possible. Mais attention, il existe des plafonds à respecter. En outre, la législation concernant ce dispositif a récemment évolué.
Pour celles et ceux qui sont concernés, cela permet, en effet de percevoir des revenus supplémentaires, ce qui peut se révéler plus qu’appréciable en période de forte inflation.
A propos du profil des “cumulants”, l’organisme chargé de la distribution des retraites complémentaires Agirc-Arrco a publié un rapport début juillet, repéré par Capital. Selon ce profil-type, un peu plus de la moitié de ces retraités-salariés sont des hommes (53%), qui partent à la retraite à 62 ans et 2 mois. Au total, 3,1% de l’ensemble des retraités du régime complémentaire sont concernés, soit 381 000 personnes.
Ils sont plus nombreux que d’autres salariés à occuper un emploi chez un particulier (dans le domaine des services à la personne), mais aussi dans les transports ou dans l’agriculture.
Une large majorité des nouveaux “cumulants” (67%), reprend un emploi dans leur ancienne entreprise, le plus souvent dans les 6 mois après la fin officielle de leur vie active.
L’un des points marquants de ce rapport concerne le montant du salaire moyen obtenu par les retraités concernés : 923 euros. Cela représente plus d’un tiers de leur revenu total. Pour ceux qui sont en retraite progressive, le rapport entre pension et salaire se révèle tout autre puisque ce dernier représente en moyenne 80% des ressources des personnes concernées.
La pension moyenne des retraités-salariés atteint quand à elle 1 755 euros brut en moyenne, dont 560 euros de pension complémentaire versée par l’Agirc-Arrco. Ce qui représente donc au total, un revenu moyen brut de 2 678 euros par mois, soit “1,5 fois” le revenu qu’auraient perçu ces retraités s’ils n’avaient pas travaillé.
Pour mémoire, le cumul emploi-retraite permet aux retraités de reprendre une activité professionnelle et de cumuler avec sa ou ses pensions de retraite les revenus de cette activité. Depuis le 1er septembre 2023, et l’entrée en vigueur de la réforme des retraites, les personnes concernées peuvent bénéficier de nouveaux droits à retraite, sous conditions.
Le cumul emploi-retraite est à différencier de la retraite progressive qui, pour sa part, permet au d’exercer une activité à temps partiel tout en percevant une partie de sa retraite (de base et complémentaire). Cela permet aussi de continuer à cotiser, donc d’obtenir de nouveaux points et des trimestres.