Les prénoms régionaux séduisent de plus en plus les parents, à commencer par ce prénom basque signifiant “joie”, qui est encore très rare en France.
Ils sont nombreux à rejeter le pass sanitaire voulu par Emmanuel Macron. Certains le clament haut et fort en manifestation, quitte à arborer sur le torse de vieux symboles. De ceux qui renvoient à une histoire obscure, peut-être même méconnue, rapporte France 3 sur son site. Cette fois, il ne s’agit plus de l’étoile jaune mais bien de la patte rouge qui, jadis, permettait d’identifier les "cagots". Ces travailleurs, réputés pour être vecteurs de maladie durant le Moyen-Âge, ont fait l’objet de ségrégations locales et le mot aurait été utilisé dans certains textes d’époque comme un synonyme de lépreux.
D’autres s’embarrassent moins du message politique : ils veulent pouvoir continuer à mener une vie aussi normale que faire se peut en période de crise sanitaire… Sans nécessairement être en mesure d’afficher un parcours vaccinal complet - même entamé, parfois - ou réaliser des tests anti-Covid réguliers. Celles et ceux-là, informe Le Figaro, ont trouvé d’autres solutions. Ils fraudent.
Bien sûr, certaines techniques ne fonctionnent plus, après de longues semaines à affiner le système et l’entrée en vigueur de nouvelles restrictions. Les fausses attestations, quand elles sont "fabriquées de toutes pièces" écrivent nos confrères, sont rendues caduques par le contrôle systématique des Codes QR. Néanmoins, ce n’est pas la seule carte que les arnaqueurs du pass sanitaire ont gardé dans leur manche.
Pass sanitaire : que risque-t-on à frauder ?
Certains types de fraude exposent à des peines particulièrement conséquentes, poursuit le quotidien national. "Ces agissements sont des délits pénaux et, à ce titre, peuvent être lourdement sanctionnés", a précisé l’Assurance maladie. Dans certains cas, les Françaises et les Françaises risquent jusqu’à trois ans de prison. Cela peut grimper à 5 ans et 150 000 euros d’amende, si la personne reconnue coupable était aussi dépositaire de l’autorité publique. Avant cela, reste tout de même à attraper les anti-pass et anti-vaccin qui s’essayent à ce genre de pratiques…
Pass sanitaire : comment la police et l’Assurance maladie détectent-elles les faux ?
Certains types de fraude permettent de tromper assez aisément les services de l’Assurance maladie comme les forces de l’ordre, alerte encore Le Figaro. C’est particulièrement vrai quand l’on parle de "vraies fausses attestations". Ces dernières, précise la Sécurité sociale, sont véritables. Elles sont produites comme tous les autres certificats validant le parcours vaccinal d’un individu. Seulement, elles sont décernées à des gens qui n’ont jamais reçu la moindre injection.
De telles fraudes apparaissent "tout à fait indétectables en cas de contrôle", a fait savoir le ministère de l'Intérieur. Si elles demeurent rares jusqu’à présent, elles n’en connaissent pas moins une forte hausse. En l’état actuel des choses, elles empêchent aussi les fraudeurs de se faire vacciner, s’ils finissent par changer d’avis.
La seule façon d’attraper les fraudeurs consiste donc à identifier les anomalies dans le logiciel utilisé par le personnel soignant pour renseigner les injections de dose et éditer les pass sanitaires ; sobrement intitulé Vaccin Covid. Cela passe d’abord par des "techniques d’analyses statistiques performantes", suivies ensuite de "datamining" et par l’usage d’intelligence artificielle, poursuivent les équipes de la Sécu.
Et Beauvau de détailler : "En cas de faux, nous remontons le fil, identifions l’auteur et tentons de voir s’il a fait d’autres faux documents". Hélas cela ne suffit pas toujours…
Faux pass sanitaire : comment les fraudeurs en obtiennent-ils un ?
Un membre du personnel soignant ayant frauduleusement délivré un certificat vaccinal peut aussi en avoir accordé de nombreux autres complètement valables, rappelle en effet le titre de presse. Dès lors, les choses se complexifient considérablement. "Le médecin peut avoir fait 200 injections entrées sur Ameli, parmi lesquelles seulement dix se révéleront factices", confirme d’ailleurs le ministère de l’Intérieur.
Dans un certain nombre de cas, les fraudeurs ont pu compter sur l’aide de soignants. C’est une évidence, puisque des cas sont connus et répertoriés mais aussi parce que Vaccin Covid ne permet l’émission de certificats que sur l’initiative de médecins, qui doivent s’identifier à deux reprises avec mot de passe confidentiel et numéro e-CPS.
Autre cas possible, néanmoins : le piratage du système. Là encore il n’y a pas de doute. C’est bel et bien arrivé, confirme Le Figaro.