
Les photos d’identité sont souvent un casse-tête tellement il est impératif de respecter des règles. Elles peuvent paraître absurdes mais elles sont bien présentes et définissent ce qu’est une photo valide...
L’été approche à grand pas. Les températures grimpent petit à petit et les premiers bourgeons commencent à apparaître. C’est le signe de l’arrivée du printemps et des beaux jours. Mais cette période est aussi celle du changement d’heure, cette étape qui revient deux fois par an et qui fait toujours couler beaucoup d'encre en France. Depuis 2018, l'Union européenne songe à arrêter le changement d'heure, mais le dossier a été mais de côté pendant la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19 et il n'est pas encore revenu au sommet de la pile.
L'heure d'été offre plus de minutes d'ensoleillement aux Français, mais elle a aussi ses détracteurs, qui dénoncent des effets néfastes sur l'économie ou encore sur la santé. C'est notamment le cas de l'Association Citoyenne pour une Heure Equitable et Durable et pour la fin de l'heure d'été double (ACHED), qui rappelait à Planet que "l'heure normale de la France est UTC+0 (GMT+0), la même que celle de Londres/Greenwich", avant de conclure : "L'heure de la France est à tout moment avancée, décalée : en UTC+1 en hiver, c'est + 1 heure, UTC+2 dès fin mars, c'est +2 heures, jusqu'à revenir à UTC+1 fin octobre".
Au contraire, d'autres souhaitent conserver l'heure d'été : c'est notamment le cas de l'Association européenne pour l'heure d'été, qui estime qu'elle est plus adaptée à notre rythme de vie, qui s'est décalé vers le soir. Interrogé en 2018 par La Dépêche, le président de l'association Olivier Fabre expliquait : "L'heure d'hiver aurait des conséquences dramatiques d'une part sur l'économie touristique et d'autre part sur la sécurité routière. On pourrait grandement bénéficier de plus de lumière le soir".
Pour ou contre le changement d'heure peu importe actuellement, puisqu'il aura lieu ce mois de mars 2023 et il est toujours source du même débat entre collègues ou entre amis : "Est-ce qu’on dort plus ou est-ce qu'on dort moins ?". Pour le passage à l’heure d’été, la réponse est en réalité plus simple qu’il n’y paraît. En effet, pendant la nuit, l’heure avance, ce qui signifie que lorsque l’aiguille de votre horloge indiquera 2 heures du matin, il sera en réalité 3 heures. Les Français perdront donc une heure de sommeil ce qui peut être une source de fatigue supplémentaire et de complications pour les travailleurs du dimanche, les parents de jeunes enfants, mais aussi pour ceux qui sont au repos.
A l’inverse, lors du passage à l’heure d’hiver, on recule d’une heure, puisqu’à 3 heures du matin il est de nouveau 2 heures, ce qui permet de gagner une heure de sommeil supplémentaire.
En France, le passage de l’heure d’hiver à l’heure d’été se fait toujours au même moment. Celui-ci se produit dans la nuit du samedi au dernier dimanche du mois de mars. La date n’est donc pas la même d’une année sur l’autre. En 2023, le changement se déroulera dans la nuit du 25 au 26 mars, mieux vaut donc noter cette date dans son agenda pour ne pas se retrouver dépourvu et perdre la notion du temps.
Aujourd’hui, si une grande partie des appareils électroniques tels que les ordinateurs, les téléphones ou certains réveils prennent en compte le changement d’heure automatiquement, il reste encore plusieurs appareils qu’il faut penser à régler manuellement. C’est notamment le cas pour les horloges mécaniques, certaines montres ou encore les micro-ondes, qui peuvent parfois être un véritable casse-tête à régler.
Le changement d'heure n'a pas seulement une incidence sur l'heure affichée par notre four micro-ondes, mais aussi sur notre santé. L'Inserm explique notamment que "la littérature scientifique montre que le changement d’heure peut induire des troubles du sommeil, de la vigilance, des accidents de la route, des dépressions, des suicides et des infarctus du myocarde".
Selon la neurobiologiste Joëlle Adrien, interrogée au micro de LCI, il faut parfois jusqu'à six jours pour s'en remettre. Des troubles d'autant plus visibles chez les personnes considérées comme vulnérables, à savoir les personnes âgées, les personnes malades et hospitalisées, ainsi que les enfants et les nourrissons.