Cédric Jubillar : cet enregistrement qui n'aurait pas dû être diffuséAFP
Neuf mois après la disparition de sa belle-fille, la mère de Cédric Jubillar a confié à 100% Radio être "persuadée" de la culpabilité de son fils. Un appel privé qui n'aurait jamais dû être diffusé selon son avocate. Détails.

"Je suis persuadée de la culpabilité de mon fils". Plusieurs mois après la disparition de sa belle-fille et la mise en examen de son fils, Nadine Fabre, la mère de Cédric Jubillar, s’est livrée au micro de Radio 100%. Jeudi 16 septembre, elle contacte l’émission "100% voyance" du média et partage ses inquiétudes auprès de l’animateur et de la voyante de la radio. "Avant la garde à vue au mois de juin, j’étais persuadée de l’innocence de mon fils, après la garde à vue et tout ce que m’ont montré les gendarmes, je suis malheureusement persuadée de la culpabilité de mon fils", admet-elle. Alors que son fils lui a "toujours dit que ce n’était pas lui", elle cherche désormais "à connaitre la vérité". "J’aimerais savoir où est le corps de ma belle-fille pour qu’on puisse lui offrir une sépulture décente", confie-elle, selon les extraits publiés par la radio dans un article.

L’émission n’était pas en direct, Nadine Fabre avait demandé à la radio de ne pas enregistrer ses propos. Un appel privé qui n’aurait jamais dû être rendu public selon son avocate. "Ma cliente a clairement demandé avant l'enregistrement de ne pas être enregistrée et diffusée", a assuré Me Jessica Chefaroudi au Figaro.

"Ni accusatrice, ni défendeuse"

Invité de BFMTV, l’avocat de Cédric Jubillar a réagi à ces propos ce mercredi 22 septembre. "Il s'agit seulement d'un appel téléphonique vers un service de voyance, qui était privé", a déclaré Me Jean-Baptiste Alary à la chaîne de télévision. "Elle n'est ni accusatrice, ni défenseuse de son fils", poursuit-il, dénonçant un enregistrement obtenu "de manière déloyale". "C'est simplement une personne qui au bout de neuf mois de médiatisation, et maintenant de combat judiciaire, est fatiguée et en recherche de vérité.", conclut l'avocat.

Mis en examen au mois de juin dernier, Cédric Jubillar s'assure innocent. Sa deuxième demande de remise en liberté a été rejetée ce mardi 21 septembre, selon les informations du Parisien.