
C’est dans la boîte ! L’entrepreneur Cédric Meston rachète Tupperware, qui menaçait de fermer boutique. Une bonne nouvelle pour les adeptes de la soirée éponyme.
Après une longue vie de dur labeur, nombre de travailleurs attendent leur retraite avec grande impatience. Mais celle-ci peut parfois tarder à venir, d’autant plus depuis la réforme des retraites du gouvernement d’Elisabeth Borne, qui a repoussé l’âge de départ de 62 à 64 ans. Si ce sujet actuellement revenu sur le devant de la scène avec le conclave mis en place par François Bayrou, rien ne dit pour le moment qu’un retour en arrière est possible.
Outre la fatigue accumulée, l’argent est également un aspect particulièrement important, car il est nécessaire de s’assurer un revenu suffisant pour pouvoir vivre une retraite plus apaisée. Or, même lorsque l’on atteint l’âge légal, il est nécessaire de cumuler tous ses trimestres pour pouvoir toucher une retraite à taux plein.
Cependant, il existe plusieurs solutions pour partir avec une retraite à taux plein. Ainsi, il est possible de continuer à travailler jusqu’à l’obtention de tous les trimestres nécessaire. Une bonne chose à savoir est que l’âge légal du taux plein automatique est pour le moment fixé à 67 ans. Ainsi, même si vous ne possédez pas tout vous trimestre à cet âge, cela n’a plus d’importance et vous pouvez partir l’esprit et le portefeuille tranquille.
Une autre solution est d’anticiper cette baisse de revenu grâce à l’épargne. Par exemple, vous pouvez opter pour un plan d’épargne retraite, un investissement locatif, une assurance ou encore un livret d’épargne réglementé. Cela permet de s’assurer d’avoir des fonds suffisants pour pallier ce manque à gagner, une fois que la retraite est venue.
Enfin, beaucoup de Français décident de racheter des trimestres. Cela permet de partir plus tôt avec une retraite à taux plein.
Lorsque l’on ne possède pas suffisamment de trimestres pour partir à la retraite à taux plein, la caisse de retraite offre la possibilité d’en racheter. Cela permet de partir plus tôt tout en ayant un revenu plus élevé. Cependant, il est impossible de racheter plus de 12 trimestres au total.
Le coût de cette opération est variable en fonction de plusieurs critères : l’âge, le revenu et l’option de rachat. Si cette solution séduit chaque année de nombreuses personnes, elle n’est pourtant pas adaptée à tous les cas et peut parfois s’avérer contre productive.
Interrogée par nos confrères de L’Internaute, Valérie Batigne, fondatrice de Sapiendo, un cabinet de conseil dans la préparation de la retraite, affirme que de nombreuses personnes n’ont pas intérêt à racheter un trimestre.
En effet, beaucoup de Français décident de racheter leurs trimestres d’études lorsqu’ils sont encore jeunes, car le coût est grandement diminué à ce moment là. Or, l’experte explique que nombre d’entre eux arrivent à l’âge légal avec un nombre de trimestres suffisant et donc l’achat s’avère inutile.
Ainsi, mieux vaut ne pas se précipiter et acheter ses trimestres uniquement si nécessaires. Cela risque de coûter plus cher et il faut donc calculer l’intérêt réel. Il est également à noter que le rachat de trimestre est déductible des impôts.