François Cluzet : ses poignantes confidences sur Marie Trintignant et leur fils Paul

Publié par Laura Afonso Almeida
le 29/08/2025
François Cluzet
abacapress
©Reynaud Julien/APS-Medias/ABACA
En 2003, Marie Trintignant perdait la vie sous les coups de son compagnon Bertrand Cantat. La star laissait derrière elle toute une famille en deuil dont François Cluzet avec qui elle a eu un fils. Sur France Inter, l'acteur a évoqué sa disparition avec émotion.

C'est une disparition qui n'a pas seulement marqué une famille, mais une génération tout entière. Dans la nuit du 26 au 27 juillet 2003, la comédienne Marie Trintignant est victime des coups portés par son compagnon de l'époque, le chanteur Bertrand Cantat. Alors qu'elle se trouve dans sa chambre d'hôtel à Vilnius en Lituanie pour le tournage du téléfilm Colette, une femme libre, réalisé par sa mère, elle est frappée à plusieurs reprises par le leader de Noir Désir. Selon le rapport d'autopsie, la fille de Jean-Louis Trintignant a reçu une vingtaine de coups lui causant plusieurs hématomes sur le visage, un éclatement des os du nez ainsi qu'une plaie à l'arcade sourcilière. Ce n'est que le lendemain matin que Marie Trintignant sera admise à l'hôpital universitaire de Vilnius dans un coma profond. 

Marie Trintignant est morte sous les coups de son compagnon Bertrand Cantat

Rapatriée en France le 31 juillet 2003, elle est en état de mort cérébrale suite à un œdème au cerveau. Malgré une opération de la dernière chance, Marie Trintignant décède des suites de ses blessures à l'hôpital de Neuilly-sur-Seine. Incarcéré en Lituanie, Bertrand Cantat est condamné à huit ans de prison pour "meurtre commis en cas d'intention indirecte indéterminée". Après avoir purgé la moitié de sa peine en France, il est libéré de prison en 2007 et retourne vivre chez son ex-compagnon et mère de ses deux enfants Krisztina Rady. Cette dernière se suicidera trois ans plus tard à leur domicile bordelais. 

François Cluzet évoque avec émotion la disparition de Marie Trintignant

A sa mort, la comédienne de 41 ans laissait toute une famille en deuil dont ses quatre enfants : Paul Cluzet, Roman Kolinka, Jules Benchetrit et Léon Othnin-Girard. Dans les médias, son ex-compagnon, le comédien François Cluzet, est souvent monté au créneau afin de défendre la mémoire de l'actrice. Dans l'émission Thé ou Café de Catherine Ceylac, le comédien expliquait n'avoir jamais pardonné à Bertrand Cantat d'avoir ôté la vie à Marie Trintignant. 

"Non, je ne pardonnerai jamais. Je ne pardonne pas aux gens qui frappent les femmes, qui les tuent", avait-il expliqué et d'ajouter en colère : "Comme je ne pardonnerai pas aux assassins d'Ilan Halimi, comme je ne pardonne pas à ceux qui humilient les homosexuels, comme je ne pardonne pas à ceux qui se foutent de la gueule des gros, à ceux qui estiment que les juifs sont riches et à toute cette pagaille de connards, d'ignorants…". 

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Leur fils Paul n'était âgé que de 10 ans lorsqu'il a perdu sa mère dans ces circonstances tragiques. "C'est une histoire terrible. Je n'ai pu qu'essayer de le protéger. Peut-être même trop parce que j'ai eu très peur de sa réaction, de la violence de sa réaction", avait raconté son père et de poursuivre : "J'ai essayé de le couver, de lui donner le plus d'amour possible pour qu'il ne se retrouve pas abandonné. J'ai essayé d'être exigeant par rapport à l'école. Il a une très forte personnalité. La violence de ce qu'il a vécu, j'espère qu'il pourra la mettre au service de son art". 

C'est évidemment bouleversant de penser à Marie

Plus récemment sur France Inter, François Cluzet a évoqué avec émotion la mort de son ex-compagne à l'occasion de la diffusion du documentaire De rockstar à tueur : le cas Cantat, diffusé sur Netflix. "Marie fait partie de ma vie. Pour moi, c’est évidemment bouleversant de penser à Marie, parce que je l’ai aimée, qu’elle m’a aimé et qu’on a ce fils. Mais un jour, mon fils m’a dit, il devait avoir déjà trente ans : ‘Papa, s’il te plaît, ne parle plus de Marie à la télé ou la radio, parce que si tu savais comme à chaque fois ça nous redonne un coup de poignard’. Ce jour-là, je lui ai promis que je n’en parlerai plus jamais".

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