Alessandra Sublet : ses aveux déchirants sur ses "idées noires" et la solitude du post-partum

Publié par Rédaction
le 08/10/2025
alessandra sublet
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©Marechal Aurore/ABACA
Alessandra Sublet est un visage populaire de la télévision française. Pourtant, derrière sa bonne humeur se dissimulait une réalité beaucoup plus sombre. Une souffrance intime que l’ex-animatrice a choisi de ne plus taire : la dépression post-partum après la naissance de son premier enfant.
 

L'animatrice Alessandra Sublet se livre comme jamais aux médias. Dans plusieurs interviews récentes, elle revient avec une sincérité bouleversante sur ce tabou qui touche des milliers de mères. En racontant son histoire, l'ex-figure de TF1 livre un témoignage puissant et nécessaire, loin des clichés de la maternité parfaite.

Alessandra Sublet touchée par la dépression post-partum : quelles ont été les premières alertes ?

Habituée à tout contrôler et se pensant "invincible", l'animatrice n'avait jamais connu "cette appétence pour le négatif", comme elle l’a confié dans le podcast "Trace ta route". Le choc fut donc brutal. Très vite, ce qui semblait être un simple "baby-blues" s’est transformé en une dépression "terrible". Les signaux de détresse, d'abord discrets, sont devenus impossibles à ignorer.

 

Dans une campagne de sensibilisation gouvernementale diffusée en juillet dernier, elle avoue avec franchise : "Je pleurais tout le temps". Ces crises de larmes incessantes et cette tristesse profonde ont laissé place à ce qu’elle nomme ses "idées noires". Un mal-être profond qui contrastait violemment avec son succès professionnel à la tête du talk-show C à vous.

 

Pourquoi Alessandra Sublet s'est-elle sentie si seule ?

Le sentiment le plus écrasant pour la comédienne et mère de famille a été l'isolement. Une solitude nourrie par le mythe de la "maternité merveilleuse", comme elle l'explique : "Comme on répète depuis des années qu'être maman, c'est le plus merveilleux des métiers, on n'ose absolument pas dire aux gens… qu’on souffre". Cette pression sociale l'a empêchée de formuler sa douleur, la plongeant dans une solitude post-partum immense.

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De son propre aveu, personne ne l'avait prévenue. "Quand j'étais enceinte, aucune nana autour de moi m'a dit 'tu peux avoir une marée de larmes, ça peut arriver, ça peut être dur'", regrette la star divorcée dans Marie Claire. Ce qui l'a menée à des moments de pur désespoir. "J'ai vraiment eu des moments de solitude énorme, mais tu sais tu te retrouves dans le volant de ta voiture et tu es là : 'Mais qu'est-ce que j'ai fait, j'arrive plus et j'y arrive plus'", confirme-t-elle sur le podcast "Trace ta route".

Comment a-t-elle transformé sa souffrance en engagement ?

Face à ce tabou, sa première arme fut l'écriture. Le livre de l'autrice Alessandra Sublet, T'as le blues, baby ?, paru en 2013, a été une nécessité pour poser des mots sur sa souffrance et briser le silence. Un acte fondateur qui a marqué le début de son engagement pour la santé mentale liée à la maternité. Elle s'est dit que "si moi je le vis, il n'y a pas de raisons que d'autres mères ne vivent pas la même chose, et certaines en silence", a-t-elle raconté dans les pages de son livre relayé notamment par Purepeople.

Aujourd'hui, le témoignage d'Alessandra Sublet sur sa dépression post-partum résonne comme un appel à la libération de la parole. L'écrivaine, productrice et conférencière utilise sa notoriété pour porter ce message fort. Une épreuve personnelle devenue une véritable mission de service public.

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