
C’est dans la boîte ! L’entrepreneur Cédric Meston rachète Tupperware, qui menaçait de fermer boutique. Une bonne nouvelle pour les adeptes de la soirée éponyme.
Impôts, taxes, inflation... Depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Élysée en 2017, la question de la fiscalité en France n'a cessé de diviser l'opinion publique. Si le président a mis fin à certains impôts, comme la taxe d'habitation en 2023, 57 % des Français estiment que les impôts ont augmenté, selon un sondage OpinionWay pour Les Echos et Le Conservateur paru en 2024. Alors que le sentiment d'une pression sociale est fort, qu'en est-il dans la réalité ?
Tout d'abord, la suppression de la taxe d'habitation pour tous en 2023 (pour les résidences principales). Une mesure qui a profité aux plus aisés, mais aussi aux classes moyennes, confirme l'économiste Pierre Madec à Alternatives-économiques. L'impôt sur le revenu a également diminué au milieu du barème en 2020. À l'époque, sa baisse était estimée à 300 euros par an et par foyer fiscal. En 2022, la contribution à l'audiovisuel public a aussi été arrêtée. Elle s'élevait à 138 euros en métropole. Parmi les autres mesures notables, la suppression, ou plutôt le remplacement, de l'ISF (l'impôt sur la fortune), devenu l'impôt sur la fortune immobilière (IFI).
Selon Eric Meyer, économiste, interrogé en fin d'année dernière par France Info, ces baisses d'impôts ont davantage profiter aux plus riches : "globalement, on peut considérer que ce sont les ménages aisées qui en ont un peu plus profité et l'intégralité des entreprises et plutôt les entreprises industrielles" évoque-t-il.
Bien que des baisses d'impôts aient également bénéficié aux classes populaires, l’évolution économique des dernières années a considérablement modifié la situation, ce qui empêche ces dernières de réellement en ressentir les effets. S'ajoutent à cela des hausses d'impôt, à commencer par la taxe foncière.
La revalorisation cadastrale, basée sur l'inflation et permettant de déterminer la hausse de la taxe foncière, a augmenté de 3,4 % en 2022, de 7,1 % en 2023 et de 3,9 % en 2024, selon Actu-juridique. Ce à quoi il faut rajouter les hausses progressives des taux votées par les communes. La taxe d'habitation ayant disparu, les communes sont bien souvent contraintes d'augmenter cette taxe foncière, au détriment des habitants.
En clair, si plusieurs impôts ont baissé ces dernières années, ils n'ont pas toujours profité aux plus modestes. De plus, ces baisses d'impôts se voient aujourd'hui englouties par le coût de la vie.