Impôts : pourquoi vous n'aurez bientôt plus besoin de votre chéquier
Dès le printemps 2026, la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) va déployer le "virement simplifié", une nouvelle option qui promet de révolutionner le paiement de vos factures publiques. Cette nouvelle option sera intégrée à la plateforme PayFiP, utilisée pour régler de nombreuses dépenses comme les taxes locales, les factures de cantine, de crèche ou d’hôpital. Face à la lourdeur des démarches actuelles, cette technologie vise à rendre vos transactions avec le service public plus rapides et sécurisées. Planet fait le point sur ce qui va changer pour vous.
Un paiement en quelques clics dès 2026
L'arrivée du virement simplifié DGFiP PayFiP 2026 va transformer la manière de régler vos créances publiques. Pour les usagers qui se demandent, concernant le virement simplifié, comment ça marche, le processus a été pensé pour être le plus intuitif possible. Depuis le portail PayFiP, vous choisirez simplement votre établissement bancaire parmi une liste de près de 2 300 banques européennes compatibles. Vous serez alors redirigé vers votre espace bancaire personnel pour vous authentifier.
Une fois connecté, l'ordre de virement sera déjà pré-rempli avec toutes les informations nécessaires. Il vous suffira de le valider en un clic. Finie la saisie manuelle des 27 caractères de l'IBAN du Trésor Public, une étape souvent fastidieuse et source d'erreurs. Ce nouveau système de paiement sans IBAN pour la crèche, l'hôpital, une taxe locale ou une facture d'eau concernera toutes les créances gérées par le Trésor Public, hors impôt sur le revenu.
L'objectif : moderniser et sécuriser les transactions
Cette innovation répond à une double ambition de l'État : moderniser les services et réduire les coûts. Actuellement, comme le rapporte MoneyVox, le virement classique sur PayFiP est jugé peu pratique par les usagers. Parallèlement, le chèque, bien qu'il ne représente plus que 2 % des paiements, pèse encore lourd avec 784 millions de transactions en 2024, notamment pour le règlement des factures publiques. Ce moyen de paiement engendre des coûts de traitement administratifs élevés que l'État souhaite drastiquement réduire.
L'autre avantage majeur est la sécurité des paiements en ligne PayFiP. Le virement simplifié est présenté comme une solution robuste. Selon Faysal Oudmine, dirigeant de la société Fintecture, interrogé par Capital, il "permet de réussir des paiements que la carte a plus de difficultés à faire, notamment au-delà de 500 euros". Cette méthode est donc idéale pour régler des montants importants, là où les plafonds de carte bancaire peuvent parfois poser problème.
Quelles conséquences pratiques pour tous les usagers ?
Pour les contribuables, le bénéfice principal sera un gain de temps et une tranquillité d'esprit. En automatisant la saisie des coordonnées bancaires, le risque d'erreur est éliminé et la procédure de paiement devient quasi instantanée. C'est une nouvelle manière de savoir comment payer ses factures publiques en ligne, sans friction.
Si aucune interdiction officielle n'est annoncée, cette avancée signe un peu plus la fin du chèque pour les services publics. En offrant une alternative plus simple, rapide et sécurisée pour les grosses sommes, l'administration fiscale décourage fortement son usage. Conscient de la fracture numérique, la DGFiP assure toutefois, selon les informations relayées par MoneyVox, travailler au maintien d'un accueil physique pour accompagner les personnes moins à l'aise avec les outils numériques.