
A 27 mètres de profondeur en dessous de Paris, une réserve ultra-sécurisée de 10 000 m2 contient plus de 2400 tonnes d’or, sous forme de lingots d’or. Où se trouve ce trésor ?
À Rodez, le tribunal correctionnel se penchera dès ce mercredi 2 mai 2021 sur une bien curieuse histoire. Au centre des débats, l'ancienne maison du peintre et dessinateur Henri de Toulouse-Lautrec, mort en 1901.
Un duo de sexagénaires, Claude Putzola et Corinne Marino, a récemment hérité de ce petit château se trouvant sur la commune de Camjac (Aveyron). C'est la petite-nièce du peintre, Nicole Tapié de Celeyran qui occupait les lieux "jusqu'à sa mort, à l'âge de 91 ans, en 2016", précise 20 Minutes.
Peu avant sa disparition, la vieille dame "a fait des prévenus (ndlr : le couple de sexagénaires) les légataires universels du château" par son testament, poursuit le quotidien. Pourtant, la descendante de l'artiste et les futurs propriétaires ne se connaissaient alors que depuis très peu de temps. "C'est par l'intermédiaire d'une cousine par alliance", que les liens se sont d'abord faits, relate Le Figaro.
La justice doit donc aujourd'hui déterminer si Claude Putzola et Corinne Marino ont oui ou non "profité de la vulnérabilité de Nicole Tapié de Celeyran" pour parvenir à leurs fins. Selon l'avocat des plaignants, contacté par l'AFP, il apparaît clair que "petit à petit, les héritiers de Toulouse-Lautrec et Madame Nicole Tapié de Celeyran ont été dépouillés de tout". "Le couple Putzola avait un plan très précis dès le premier jour où ils ont franchi les portes du château, estimé à plus d'un million d'euros", poursuit Maître Robert-François Rastoul.
"Mes clients étaient les seuls à vouloir faire vivre le château et Madame Tapié de Celeyran leur a fait confiance", affirme de son côté Maître Elian Gaudy, avocat de la défense. D'après ce dernier, la petite-nièce du fameux peintre "avait toute sa tête lorsqu'elle a signé le dernier testament en présence d'un notaire". Le tribunal aura donc la lourde tâche de régler cette affaire.