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La décision a été rendue ce vendredi au tribunal d’Albi (Tarn). À l’issue d’une audience de plus de trois heures, à laquelle Cédric Jubillar a assisté, la juge des enfants Raphaëlle Rondy a officiellement placé, Louis, 6 ans et sa petite sœur Elyah, 2 ans, auprès de leur tante. Stéphanie, la sœur aînée de Delphine, a été désignée "tiers digne de confiance". La mesure vaut pour une durée d’un an renouvelable, à partir de la date de jugement, soit le 25 juin 2021. Sébastien, l’un des deux frères de la jeune infirmière disparue il y a plus de six mois, disposera quant à lui d’un droit d’hébergement un week-end par mois.
Selon les informations du Parisien, Nadine F., la mère de Cédric Jubillar, qui est placé en détention provisoire le 18 juin dernier pour le meurtre de son épouse Delphine, a obtenu un droit d’hébergement un week-end sur deux et chaque mardi soir.
Cette décision, qui pourrait faire l’objet d’un appel, est la continuité de l’ordonnance de placement provisoire rendue vendredi 18 juin à l’issue de la garde à vue et de la mise en examen de Cédric Jubillar. En raison de nombreux troublants indices, le père de famille fait figure de suspect n°1. Il est soupçonné d’avoir tué sa femme dans la nuit du 15 au 16 décembre dernier puis d’avoir fait disparaître son corps. L’artisan de 33 ans, nie toujours toute implication dans cette sombre affaire.
Son attitude et son caractère impulsif intriguent pourtant toujours autant les enquêteurs, les assistantes sociales et l’entourage. Aurait-il pu s’en prendre à ses enfants ? Découvrez les faits qui lui sont reprochés dans le diaporama ci-dessus.
Les enfants du couple Jubillar ont été placés chez leur tante dès le début de la garde à vue de leur père, et de leur grand-mère Nadine. Si cette dernière a tenté ce vendredi de récupérer le droit de garde, elle n’a obtenu que quelques jours par mois. Et ce, même si son fils Cédric a plaidé en sa faveur.
Sa parole ne semble pas avoir été prise en compte, d’autant qu’il est suspecté de carences éducatives par les assistantes sociales. Voici ce qu’elles ont détecté durant leurs visites au domicile familial ces derniers mois.
Les assistantes sociales, venues plusieurs fois au domicile familial, reprochent au père de famille un aménagement relativement spartiate des chambres des enfants.
Durant leurs visites, les assistantes sociales ont observé un problème de sécurité au niveau de certaines ouvertures de la maison. Pour Cédric Jubillar, ces points relevés sont des absurdités. Il s’est d’ailleurs défendu avec véhémence sur ces incriminations lors de l’audience concernant le placement de ses enfants.
Son caractère agressif a aussi été mis en avant.
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