Une femme perd son mari et se retrouve à devoir payer une pension alimentaire à l’ex-femme de son époux. 14 000 euros par mois lui sont réclamés par la justice suisse. Voici pourquoi.
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Blessé par balle et hospitalisé dans la foulée, Kendji Girac a été entendu par les enquêteurs afin de faire toute la lumière sur cette affaire. Plusieurs thèses ont vu le jour dont une sur une possible...
AFPPendant six mois, les enquêteurs ont mené leurs recherches dans le plus grand secret. Mercredi 16 juin, l'affaire autour de la disparition de Delphine Jubillar a connu un véritable bouleversement après la mise en garde à vue de Cédric, l'époux de l'infirmière. Deux jours plus tard, l'artisan plaquiste est mis en examen pour "homicide volontaire sur conjoint". Rappelez-vous : la nuit du 15 au 16 décembre 2020, cette mère de famille se volatilise sans laisser de trace. Pour les gendarmes en charge de l'affaire, une chose est sûre : cette femme ne serait jamais partie volontairement, sans ses enfants. Rapidement, l'étau se resserre autour du mari, avec qui Delphine était en instance de divorce.
Incarcéré depuis vendredi 18 juin, Cédric Jubillar a été placé en isolement en raison de la médiatisation de l'affaire. Dans les colonnes de La Dépêche, une source proche de l'affaire confie : "Cette excitation autour de lui aurait pu lui causer des problèmes avec d’autres prisonniers". En effet, le trentenaire suscite de vives réactions. D'après Le Parisien, il aurait reçu de nombreuses lettres de menaces de mort et d'insultes depuis la disparition de son épouse. Un jour, parmi ces lettres, le suspect trouve un courrier adressé à Delphine Aussaguel, nom de jeune fille de sa femme...
Il s'agit d'une invitation des Témoins de Jéhovah, qui convie la disparue à la commémoration annuelle du sacrifice de Jésus le 27 mars 2021. Le quotidien francilien révèle que le père de Delphine, Yves Aussaguel, a fait partie des Témoins de Jéhovah à l'association de Gaillac (Tarn). Toutefois, l'infirmière n'aurait eu aucun lien avec le mouvement religieux. Le suspect aurait rapidement transmis le courrier aux forces de l'ordre. De leur côté, les enquêteurs n'ont pas cru à l'hypothèse d'une dérive sectaire.
Tout au long de l'enquête, d'autres pistes ont été sérieusement abordées avant l'arrestation du suspect...
Au moment de sa disparition, Delphine Jubillar s'apprêtait à démarrer une nouvelle vie. Elle avait prévu de s'installer avec son amoureux, un homme marié de Montauban qui était lui aussi en cours de séparation. D'après L'Internaute, Cédric aurait "orienté" les enquêteurs, qui vont malgré tout s'intéresser à d'autres pistes. L'homme de Montauban a donc été entendu par la justice, et rapidement mis hors de cause. En effet, cet homme se trouvait à son domicile au moment de la disparition de Delphine, à 70 kilomètres de chez elle.
L'hypothèse d'un tueur en série a également été explorée par les enquêteurs...
La disparition de Delphine Jubillar a précédé une suite d'affaires similaires. Aurélie Vaquier, Magali Blandin et Anne-Frédéric Obszynski sont également des femmes qui se sont volatilisées sans laisser de traces dans une chronologie proche. Si chaque enquête est menée individuellement, l'hebdomadaire Marianne a toutefois révélé que les experts du service central de renseignement criminel (SCRC) avaient "entrepris de passer au crible les quatre enquêtes en cours".
Finalement, aucun lien n'a été établi entre ces différentes affaires.
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