Affaire Jubillar : cette révélation malaisante sur l’amant de l’infirmière
Dans moins d’un mois, le 22 septembre 2025, le procès Jubillar va s’ouvrir devant la Cour d'Assises du Tarn à Albi. À l’approche du procès, Paris Match s’est penché sur un aspect méconnu de l’affaire : la relation de Delphine Jubillar avec un autre homme, celui qu'on surnomme "l'amant de Montauban".
Delphine Jubillar : ce surnom malaisant qu’elle donnait à son amant
Selon Paris Match, Delphine Jubillar appelait son amant, un homme de 39 ans originaire de Montauban et encore marié, par un surnom assez étonnant. La jeune femme entretenait avec lui des échanges très intimes. "La jeune femme lui trouve "un petit kiki"" écrivent nos confrères, rapporte Closer. "C’est apparemment un chaud lapin, adepte des clubs échangistes et libertins". Dans un message relayé par la presse, l’amant confiait : "Il me tarde qu’ils réouvrent”, en évoquant ces clubs, et sur Delphine : "Elle coûte un peu cher, mais j’ai un bon retour sur investissement".
Des notes ont également été découvertes au domicile, où l’infirmière semblait planifier son avenir : appartement à Albi, contact d’un avocat pour divorcer de Cédric. "Impossible, Delphine et Cédric avaient déjà convenu de se séparer. Cédric Jubillar savait qu'elle souhaitait divorcer et qu'elle avait contacté un avocat", avait réagi Me Franck, l'un des avocats de Cédric Jubillar.
Ces zones d’ombres dans la disparition de Delphine Jubillar
Dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, Delphine Jubillar disparaît mystérieusement. Son mari, Cédric, prévient les autorités tôt le matin et fait tourner une machine contenant la couette de sa femme. Depuis, aucune trace tangible n’a été retrouvée. Selon les propos rapportés par son ex-compagne, "Cédric Jubillar aurait décidé en effet de laver cette housse de couette pour effacer les traces laissées par les pertes urinaires de sa femme consécutives à l’étranglement qu’elle aurait subi." Déjà interrogé à ce sujet, Cédric Jubillar avait d’abord expliqué avoir lavé la couette car ses chiens auraient uriné dessus, avant de changer de version.
Les révélations s’accumulent à l'approche du procès
Le procès de Cédric Jubillar, principal suspect, s’ouvrira dans une vingtaine de jours. Plusieurs témoignages ont été ajoutés au dossier, dont celui de Justine. Elle affirme que l’artisan-plaquiste lui aurait confié avoir tué Delphine et dissimulé son corps. "Il m’a expliqué avoir caché le corps de Delphine sur une exploitation agricole. Il connaissait ce lieu depuis un mois. C’était situé pas très loin d’un chantier sur lequel il avait travaillé, à proximité d’une route sur laquelle passait une vingtaine de voitures par jour. Il m’a fait comprendre qu’il avait eu le temps de préparer le lieu où il l’a enterrée et qu’il s’était servi pour cela d’une pioche", confiait-elle dans les colonnes du Parisien, en juillet dernier.
Des déclaration qui, selon Me Pauline Rongier, avocate de la meilleure amie de la victime, sont "compatible avec tous les éléments matériels de l’enquête". De leur côté, les avocats de Cédric ont contesté ces révélations, dénonçant des contradictions dans les récits.