SociétéDisparition de Lina : son père témoigne pour la première fois
Sept mois après la disparition de Lina, 15 ans, dans le Bas-Rhin, son père s’exprime.
Dans un contexte d’inflation, les consommateurs prêtent une attention toute particulière à leurs achats. Mais connaissez-vous toutes les techniques de marketing utilisées par les supermarchés pour vous pousser à consommer ? Certains pièges peuvent vous amener à payer plus cher que ce que vous ne devriez. Découvrez-les.
Les rayons débordant de produits colorés, la tentation est grande dans les supermarchés. Les achats compulsifs ne sont jamais loin. Le meilleur moyen de résister à la tentation est de planifier ses achats et de faire une liste de courses précise. Mais il peut arriver que, malgré toutes nos précautions, les produits que nous avons l’habitude d’acheter voient leurs prix évoluer sans qu’on s’en aperçoive.
Les marques recourent à de subtiles stratégies marketing. Parfois, elles parviennent à nous piéger et à nous faire payer plus cher un produit que nous pourrions obtenir pour moins. Pour ne pas tomber dans le piège des supermarchés, un indicateur essentiel est à prendre en compte : le prix au kilo.
L’affichage des prix : une pratique étroitement réglementée et pourtant…
Les commerçants ont l’obligation légale d’afficher le prix au kilo. Sur son site, la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes explique qu’“en plus du prix de vente, le consommateur doit être informé du prix à l’unité de mesure (prix au kilogramme, au litre) accompagné de l’unité de mesure. C’est le cas pour la majorité des produits alimentaires et certains produits d’hygiène et d’entretien.”
Des exceptions existent mais elles ne concernent que des produits préemballés qui ne peuvent pas être étiquetés pour des raisons techniques. C’est le cas, par exemple, de sachets de plantes aromatiques de moins de 30 g ou encore de certains fromages vendus à la pièce.
D’autres obligations incombent aux distributeurs et aux commerçants. Les prix affichés sont tenus d’être en euros et toutes taxes comprises (TTC). Ils doivent aussi être écrits de manière visible et compréhensible. Si des frais supplémentaires s’appliquent, ils doivent obligatoirement être mentionnés.
Bien que l’affichage des prix soit encadré, certaines stratégies plus ou moins fourbes sont pratiquées par les commerçants et les supermarchés. Par exemple, les prix au kilo sont presque toujours écrits en beaucoup, beaucoup, plus petit que le prix unitaire. Il faut apprendre à se méfier.
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Quels sont les pièges à déceler sur les prix affichés en supermarché ?
Les différences de prix selon l’emballage
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L’un des pièges à éviter est celui de l’emballage. Dans certains cas, les consommateurs paient jusqu’à six fois plus cher pour le même produit vendu dans un emballage différent. Par exemple, le prix d’une bouteille de soda peut doubler lorsqu’il est vendu en bouteille d’un litre plutôt qu’en bouteille de deux litres. Cette différence s’explique en partie par le coût des matériaux et par celui de la fabrication.
Le format XXL : fausse bonne idée ?
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Nous avons tendance à privilégier l’achat de produit en plus grande quantité, notamment pour éviter le piège de l’emballage vu précédemment. Et pourtant les produits vendus en grand format, “maxi-formats”, “formats familiaux” et autres “formats économiques”, sont parfois plus chers au kilo que les formats standards.
“Les magasins savent que les clients se dirigent parfois intuitivement vers le plus gros paquet, parce qu'ils pensent que c'est le moins cher. Ils peuvent donc prendre une marge supplémentaire sans que le client s'en rende compte”, explique Gino Van Ossel, professeur en marketing à la Vlerick Business School.
Le prix psychologique
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Autre technique bien connue, les prix se terminent souvent par le chiffre 9 pour ne pas avoir à passer à la dizaine ou la centaine supérieure. Cette stratégie marketing donne l’impression aux consommateurs que le prix est moins élevé qu’il ne l’est.
Les fausses promotions
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