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En pleine renégociation annuelle entre la grande distribution et ses fournisseurs en France, le géant américain de l’agroalimentaire Mondelez, connu pour ses marques phares de biscuit à base de chocolat, est sous le feu des critiques. Plusieurs distributeurs lui reprochent des demandes de hausse de prix jugées particulièrement élevées, atteignant parfois jusqu’à 24 % par rapport à l’an dernier, selon des sources anonymes.
Ces négociations, qui s’étendent de décembre au 1er mars, fixent les conditions commerciales pour l’année à venir : prix d’achat, place en rayons, ou encore campagnes promotionnelles. Alors que ce processus est traditionnellement tendu, Mondelez est critiqué cette année pour ses demandes jugées exorbitantes. “Il y a des frictions avec eux depuis un moment, mais là, on est face à des demandes hors normes par rapport à leurs concurrents”, confie un distributeur.
Ces accusations interviennent alors que plusieurs grandes figures du secteur, dont Michel-Édouard Leclerc et Dominique Schelcher, dénoncent publiquement des augmentations qu’ils jugent excessives de la part de certains industriels, sans toutefois nommer directement Mondelez. De son côté, l’entreprise justifie ces demandes par une hausse significative de ses coûts de production, en particulier ceux du cacao, mais aussi par l’inflation persistante sur les coûts de l’énergie, des emballages et du transport.
Mondelez affirme ne pas avoir répercuté l’intégralité des hausses de coûts subies depuis 2022, ce qui affecterait lourdement sa rentabilité en France. L’entreprise, qui emploie près de 3 000 personnes sur 12 sites dans le pays, considère les augmentations de prix comme un “dernier recours” soigneusement étudié pour préserver la qualité des produits.
Malgré ces tensions, les prix finaux en magasin restent incertains. Les distributeurs gardent la main sur la fixation des tarifs, et les négociations, qui doivent s’achever le 1er mars, permettront de trancher.