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Après la reconduction de la grève chez TotalEnergies annoncée ce lundi par la CGT, la pénurie de carburant suit son cours. Outre l’impact direct sur de nombreux particuliers en quête d’essence pour remplir leur voiture, il pourrait y avoir des répercussions plus larges encore, sous la forme d’autres pénuries par exemple… notamment dans les supermarchés. Et ce, pour deux raisons principales.
Après les vagues de chaleur successives de cet été, les agriculteurs doivent faire face à un autre obstacle conséquent dans le cadre de leur production. Les pénuries de carburant ne touchent pas seulement les stations essence où s’achalandent les particuliers, mais également les livraisons de GNR (gazole non routier) qui font tourner les tracteurs et autres machines d’exploitation agricole, d’après BFMTV.
Or, le timing ne pourrait pas être pire : en effet, on se trouve actuellement en pleine période de semis et de récoltes. Les éleveurs ont également besoin de GNR pour nourrir leurs bêtes : le nombre d’animaux dans les élevages fait que les quantités de fourrage nécessaires à les nourrir ne sont transportables qu’avec l’aide d’un moteur.
Les agriculteurs ont donc demandé à être intégrés dans la liste des professions prioritaires pour l’accès aux pompes, ce qui semble légitime étant donné l’impact énorme qu’aurait une mauvaise récolte due à un retard dans le calendrier des semis. En effet, "il n’y a pas de bouton pause avec la nature", comme l’a tweeté cet agriculteur de l’Yonne.
L’achalandage des produits frais aux supermarchés se trouverait également compromis par la pénurie de carburants. En effet, comme le rapporte La Dépêche, les camions frigorifiques, essentiels au maintien de la chaîne du froid, consomment doublement : par leurs moteurs, mais également par les frigos qu’ils transportent.
Pour l’instant, les professionnels de ces secteurs s’organisent et ont encore assez de réserves, mais si la situation ne se débloque pas rapidement, un arrêt forcé pourrait avoir lieu dans moins d’une semaine chez les agriculteurs, selon francetv. Voici donc une liste des produits qui pourraient se faire rares dans les supermarchés si la pénurie persiste…
Le lait nécessite un achalandage respectant la chaîne du froid. Dans le cas d’épuisement des réserves de carburant du secteur des transports frigorifiques, il pourrait en manquer dans les rayons.
L’on se trouve actuellement en pleine période de semis du blé, qui pourrait donc venir à manquer au moment des récoltes.
Une mauvaise récolte de blé l’année prochaine pourrait entraîner des pénuries de ses produits dérivés, notamment le pain.
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