Après le rejet hier de la motion de censure émise par la gauche contre le gouvernement Barnier, la hausse des impôts annoncée est inéluctable. Le procès en appel de la conductrice qui conduisait le car percuté...
L'été est synonyme parfois de longs trajets pour rejoindre son lieu de vacances ; autant d'occasions de croiser des radars sur sa route. Certains sont davantage à craindre que d'autres : c'est le cas des radars "double face". En effet, ces appareils sont conçus pour ne rien laisser passer, photographiant l'avant comme l'arrière du véhicule, indique BFMTV.
Homologués en France depuis 2018, les radars "double face" poursuivent leur conquête sur le bord de nos routes. En décembre 2021, on en comptait environ 200 sur tout le territoire, selon Le Blog Coyote. Pour les autorités, ces appareils sont un atout. Car ils ne laissent passer, a priori, aucune infraction. Prenant un premier cliché à l'avant du véhicule, et un autre à l'arrière, traque donc aussi les motards, dont la plaque d'immatriculation se trouve à l'arrière.
Radar "double face" : lutter contre les fausses dénonciations
La caractéristique de ces appareils est qu'ils sont formés de deux cabines, distantes d'une dizaine de mètres. Le cliché est pris simultanément quand le véhicule passe entre les deux appareils. Autre avantage de ces radars, les photographies sont plus performantes. Il est donc plus facile d'identifier un visage. Cela pourrait rendre plus délicates les fausses dénonciations mettant en cause un autre conducteur, pointe Auto Moto.
Le manque de précision des clichés empêche parfois de valider une infraction. Environ 38 % des clichés pris par les radars discriminants ne sont pas exploitables, selon la Sécurité routière. "En flashant par l’avant et l’arrière le taux d’élucidation des infractions sera amélioré et cela contribuera à traiter de façon plus équitable les usagers de la route", soulignait la Sécurité routière au moment du lancement l'expérimentation de ces radars.
Tous les types de véhicules traqués par les radars "double face"
Avantage supplémentaire, les appareils sont équipés d'un Lidar, qui permet d'identifier le type de véhicules photographiés. Ainsi, l'appareil fait la distinction entre la vitesse autorisée d'un poids lourd ou d'une voiture, le cas échéant. Le fabricant Parifex assure également que les photographies sont de meilleures qualités quelles que soient les conditions. Il faut s'attendre donc à voir des flashs sous la pluie.
Cet appareil, dont le fabricant vante la précision, arrivera-t-il à détecter l'utilisation du téléphone au volant ? L'Etat réfléchit à déployer des radars capables d'identifier cette infraction sanctionnée par une amende forfaitaire de 135 euros et d'un retrait de trois points sur le permis de conduire. La société australienne Acusensus a développé un radar utilisant l'intelligence artificielle. Mais le gouvernement ne s'est toujours pas prononcé sur le sujet.