Communication, adaptabilité, vision d’ensemble ... Le thème astral de François Bayrou nous donne les prévisions des astres pour son début de mandat de Premier ministre. Stanislas Delorme, consultant intuitif,...
Portez un "masque, même en famille" ! Ces mots, prononcés par Olivier Véran lors de la conférence hebdomadaire donnée au ministère de la Santé ce jeudi 8 octobre 2020, ont résonné comme un avertissement. Après Marseille, Aix-en-Provence, la Guadeloupe ou encore Paris, c’est au tour de Lille, Lyon, Saint-Etienne et Grenoble de passer en zone d’alerte maximale.
Face au regain épidémique, le ministre de la Santé a donc appelé à une extrême vigilance, et à la "responsabilisation" de tous. Et ce, que ce soit dans les lieux publics ou en famille. D’autant plus à l’approche des vacances de la Toussaint, où les proches, notamment grands-parents et petits-enfants, vont se réunir.
"Vous devez porter le masque et faire extrêmement attention autour de vous" a-t-il déclaré.
Covid-19 : un effort permanent, même pendant les vacances
"Quand je dis que chaque Français peut agir contre la diffusion du virus, c'est que nous devons être vigilants dans tous les moments de notre quotidien. C'est difficile, c'est un effort permanent. (...) Les malades qui sont aujourd'hui en réanimation, ont été contaminés il y a deux semaines par des gens qui ne savaient pas eux-mêmes qu'ils étaient contagieux" a indiqué Olivier véran.
Hormis le port du masque, quelles précautions prendre lors d’une visite aux grands-parents, considérés comme personnes vulnérables face à la Covid-19 ? N’est-il pas trop imprudent de leur confier la garde des enfants ? Comment éviter une contamination intrafamiliale ? Un virologue prodigue ses conseils.
Toussaint en famille : tests et mini-quarantaine ?
S’il vaut mieux éviter les regroupements familiaux, lorsque cela est impossible, "le masque" reste "notre meilleure défense", reconnaît Yves Gaudin, virologue et directeur de recherches CNRS à l'Université Paris-Saclay. Interrogé par LCI, l’expert recommande, pour limiter les risques, "une mini quarantaine".
"Cela veut dire que pendant cinq, six, sept jours ce serait vraiment l'idéal, les enfants limiteraient leurs contacts avec l'extérieur pour passer dans ce cas plutôt la seconde semaine chez leurs grands-parents", dans le meilleur des cas. Si cela ne vous semble pas réalisable, il serait alors préférable de faire tester les enfants, "mais nous savons tous que c'est très compliqué, qu'ils ne sont pas un public prioritaire, et que ce ne sont pas les directives du moment".
D’autres précautions que voici peuvent toutefois être prises.
Vacances de la Toussaint en famille : l’aération reste primordiale
En dehors des "repas, et du coucher", "de manière générale il faut limiter la proximité durable", conseille le responsable d’équipe du département de virologie de l’Institut de biologie intégrative de la cellule. Selon lui, les grands-parents doivent privilégier "autant que possible le port du masque, au moins les jours qui suivent" l’arrivée des petits-enfants. La circulation de l’air étant primordiale pour éviter toute propagation de la Covid-19, il convient d’après l’expert de privilégier les moments en famille à l'extérieur. "Profitons-en, il fait encore relativement doux par moments, bien couverts, buvons le café avec papy et mamie sur la terrasse, ou dans le jardin quand il y en a un".
Sans tomber dans l’extrême, pensez aussi à "laver certaines surfaces, comme une table où on aurait partagé le goûter". "Le savon, le liquide vaisselle, ce qu'on appelle le détergent suffit" puisque, comme il le rappelle, "le virus a une enveloppe constituée de lipide et qu'il ne survit pas à tout ce qui solubilise les graisses".