Variant BA.2 d'Omicron : quelle est la situation dans votre région ?
Regain de l'épidémie. Alors que la circulation du Covid-19 perd en vitesse depuis plusieurs semaines en France, le nombre de contaminations repart à la hausse depuis le deuxième jour consécutif. Selon les derniers chiffres de l'Agence nationale de santé publique, plus de 45 000 nouveaux cas ont été enregistrés dans les dernières 24 heures. Du côté des hospitalisations, l'organisme a compté près de 6000 admissions de patients Covid dans les sept derniers jours, dont 724 en service de soins critiques. Enfin, 983 personnes sont décédées des suites du virus sur la même période.
Dans son dernier point épidémiologique, publié le 3 mars 2022, l'agence note que le variant Omicron représentait 99,6% des nouvelles contaminations. Seulement voilà : une autre variable a fait son apparition. Il s'agit du sous-lignage BA.2, en nette progression ces derniers jours : "25% en S07, 15,4% en S06", précise le rapport. Est-il responsable de cette recrudescence de l'épidémie ? Difficile de l'affirmer, pour le moment, mais Santé publique France rappelle que ce sous-variant est plus contagieux encore que ses prédécesseurs, mais bien moins dangereux pour les personnes en bonne santé.
Quelle est la situation sanitaire dans votre région ?
Votre région est-elle victime de cette recrudescence épidémique ? Dans le diaporama ci-dessous, découvrez l'état des lieux de la situation chez vous.
Les informations renseignées se basent sur les données de Covid Tracker au 7 mars 2022, à 10 heures. Elles recensent non seulement le taux d'incidence, soit le nombre de personnes contaminées pour 100 000 habitants, mais aussi la tension hospitalière : si ce nombre est supérieur à 100, cela signifie que les patients Covid occupent plus de lits de réanimation qu'il n'y en avait avant le début de l'épidémie.
Auvergne-Rhône-Alpes
En Auvergne-Rhône-Alpes, le taux d'incidence s'élève à 407 personnes testées positives sur 100 000 habitants. Par ailleurs, la tension hospitalière est de 39%. Malgré un nombre de contaminations élevé, le R effectif est égal à 0,62, ce qui signifie que l'épidémie régresse dans la région.
Bourgogne-Franche-Comté
En Bourgogne-Franche-Comté, le taux d'incidence s'élève à 462 personnes testées positives sur 100 000 habitants. Par ailleurs, la tension hospitalière est de 38%. Malgré un nombre de contaminations élevé, le R effectif est égal à 0,65, ce qui signifie que l'épidémie régresse dans la région.
Bretagne
En Bretagne, le taux d'incidence s'élève à 728 personnes testées positives sur 100 000 habitants. Par ailleurs, la tension hospitalière est de 40%. Malgré des contaminations élevées, le R effectif est égal à 0,68, ce qui signifie que l'épidémie régresse dans la région.
Centre-Val de Loire
Dans le Centre-Val de Loire, le taux d'incidence s'élève à 485 personnes testées positives sur 100 000 habitants. Par ailleurs, la tension hospitalière est de 37%. Malgré ces chiffres élevés, le R effectif est égal à 0,69, ce qui signifie que l'épidémie régresse dans la région.
Grand Est
Dans le Grand Est, le taux d'incidence s'élève à 738 personnes testées positives sur 100 000 habitants. Par ailleurs, la tension hospitalière est de 38%. Malgré un nombre de contaminations élevé, le R effectif est égal à 0,71, ce qui signifie que l'épidémie régresse dans la région.
Hauts-de-France
Dans les Hauts-de-France, le taux d'incidence s'élève à 543 personnes testées positives sur 100 000 habitants. Par ailleurs, la tension hospitalière est de 41%. Malgré ces chiffres élevés, le R effectif est égal à 0,7, ce qui signifie que l'épidémie régresse dans la région.
Corse
En Corse, le taux d'incidence s'élève à 501 personnes testées positives sur 100 000 habitants. Par ailleurs, la tension hospitalière est de 56%. Malgré ces chiffres élevés, le R effectif est égal à 0,77, ce qui signifie que l'épidémie régresse dans la région.