Sur les 51 hommes poursuivis pour viols aggravés sur Gisèle Pelicot, un quart affirment avoir eux-mêmes subi des viols dans leur enfance.
Les chercheurs en apprennent un peu plus chaque jour. Le coronavirus Covid-19 se répand dans le monde depuis le mois de décembre 2019, mais il n’a pas encore livré tous ses secrets. D’après différentes études, le virus se transmet par "gouttelettes", qui s'échappent lors d'un éternuement, une toux et même la parole. Ces gouttelettes infectées peuvent survivre plusieurs heures à plusieurs jours sur différentes surfaces et parcourir une distance importante dans l’air. Depuis quelques jours, la communauté scientifique mondiale s’écharpe sur une question : le coronavirus peut-il se transmettre par l’air ?
Covid-19 : le risque d'une nouvelle forme de transmission
Tout a commencé par une lettre publiée le 4 juillet dans le New York Times et signée par 293 experts du monde entier. Ils sont certains que la transmission du Covid-19 par "aérosol" est possible. Dans ce texte, ils demandent à l’Organisation mondiale de la santé d’adapter ses recommandations. D’après cette dernière, "il y a des preuves émergentes dans ce domaine", mais elles "doivent être rassemblées et interprétées". Si cette lettre a été beaucoup partagée, d’autres experts invitent à rester prudent, car la question de la transmission par l’air est compliquée.
Les scientifiques cherchent désormais à savoir si les particules virales – qui contiennent le virus – sont présentes dans des gouttelettes plus petites, qui restent plus longtemps dans l’air. Si c’est le cas, combien de temps sont-elles contaminantes ? A quelle distance ? Des questions qui n’ont pas encore leur réponse. SI la transmission du Covid-19 par "aérosol" est possible, que doit-on changer dans notre quotidien ? Doit-on renforcer les mesures de distanciation physique ?
Covid-19 : porter un masque dans des zones très fréquentées
Depuis le début de la pandémie, l’Organisation mondiale de la santé préconise de respecter une distance d’au moins un mètre entre les individus, de se laver régulièrement les mains et de ne pas les porter à son visage. Le port du masque est aussi recommandé lorsque la distanciation physique ne peut pas être respectée. Interrogé par le Huffington Post, l’infectiologue Christophe Bécavin explique que "L’OMS a présenté en juin de nouvelles recommandations, en s’appuyant sur une méta-analyse concernant la transmission".
Désormais, elle conseille de porter un masque lorsqu’on se trouve dans des zones très fréquentées, car le virus est transporté par des personnes asymptomatiques ou peu symptomatiques. "Ce qui est important dans cette analyse, c’est que l’on voit que le masque classique et la distanciation physique réduisent drastiquement le risque de contamination", explique le chercheur au Huffington Post. Ces nouvelles découvertes pourraient durcir les consignes de distanciation physique…
Covid-19 : vers "une augmentation de la distanciation physique" ?
Si les Français se sont plus ou moins adaptés aux mesures sanitaires, ils pourraient avoir à faire plus d’effort dans les prochaines semaines, si l’OMS change ses recommandations. Auprès du Huffington Post, Christophe Bécavin affirme que cette nouvelle découverte sur la transmission du virus par "aérosol" "ne devrait pas changer grand-chose aux recommandations, peut-être les durcir, avec un port du masque même dans des cas de densité plus faible, ou une augmentation de la distanciation physique". Les Français seront-ils prêts à accepter de nouvelles mesures, plus strictes, alors que le Conseil scientifique alerte sur une baisse de la vigilance dans l’Hexagone ?