Plus de 2000 bouteilles de “Sniper 1000” ont été saisies par les autorités depuis le début de l’année alors que sa commercialisation est interdite en France depuis 10 ans.
Si en France, l'épidémie semble contenue, la perspective d'une recrudescence des cas n'est pas écartée. Le mercredi 8 juillet 2020, le nouveau Premier ministre Jean Castex annonce être prêt à une seconde vague, mentionnant même un plan de reconfinement partiel sur BFMTV. En effet, le retour des terrasses et la réouverture des frontières ne doit pas faire oublier aux européens qu'ils appartiennent encore au continent le plus touché par la pandémie. Le Monde révèle les résultats du projet "Obépine" destiné à suivre la circulation du virus dans les eaux usées de la capitale puis traitées dans les usines Eau de Paris. Les chercheurs responsables de l'enquête ont déterminé qu'il existait un lien entre le taux de virus présent dans l'eau et le nombre de cas positifs au Covid-19.
Coronavirus : le virus détectable avant les premiers symptômes
Cette recherche effectuée entre le 5 et le 23 avril 2020 indique que le Covid-19 est présent dans les selles des malades durant la période d'incubation : juste après la contamination et avant même l'apparition des premiers symptômes. Ainsi, les selles contaminent les eaux qui les évacuent. Courant avril, des traces du virus ont été retrouvées dans le réseau d'eau non potable de Paris, dans 4 des 27 points de prélèvements. Par précaution, cette eau n'a plus été utilisée et un mois plus tard, la maladie avait disparu des eaux usées. "Les eaux usées (...) représentent un indicateur épidémique 'avancé' par rapport aux indicateurs 'tardifs' comme les hospitalisations", indique le quotidien français.
Coronavirus : une seconde vague en région parisienne ?
L'agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France travaille avec l'usine Eau de Paris et le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne. Leur objectif est d'utiliser les eaux usées pour "traquer le virus".
Aurélien Rousseau, directeur de l'ARS, explique que l'incidence de l'infection "remonte légèrement dans les Yvelines, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne et le Val-d'Oise, sans lien avec une évolution du taux de tests, et poursuit sa baisse dans les autres départements".
Plus tard, il précise que le virus continue de circuler certes, mais de façon modérée et stable : aucun indicateur ne permet d'assurer l'émergence prochaine d'une seconde vague. A noter que Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, a très récemment annoncé qu'il fallait se préparer à une seconde vague.
Coronavirus : des preuves de transmission dans l'air
Mardi 7 juillet 2020, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) confirme que certaines pistes laissent penser qu'une transmission aérienne du virus est possible, indique Le Monde.
Benedetta Allegranzi, responsable de l'OMS, déclare : "Nous reconnaissons que des preuves émergent dans ce domaine et par conséquent, nous devons être ouverts à cette possibilité et à ses implications, ainsi qu'aux précautions qui doivent être prises".
La veille, ce sont 239 scientifiques du monde entier qui se mobilisaient pour demander à l'organisation de reconnaître que le Covid-19 se transmet dans l'air : "Nous appelons la communauté médicale et les organismes nationaux et internationaux compétents à reconnaître le potentiel de transmission aérienne du Covid-19", rapporte France Info.