Solde naturel au plus bas, fécondité en berne, taux de décès en légère hausse… Le bilan démographique annuel 2024 de l’Insee vient de paraître. Voici les principales conclusions à en tirer.
À Paris, il fera aussi qu’à Montpellier et dans le sud, les températures correspondront à celles de l’Andalousie aujourd’hui d’ici la fin du siècle. C’est ce que révèle un rapport publié par Météo-France et le Centre National de Recherche Météorologique (CNRM) ce mardi 10 décembre. Il présente des données sur les températures et les précipitations que pourrait connaître l’Hexagone d’ici 2100 et qui doivent servir de base au troisième plan national d’adaptation au changement climatique.
Trois étapes ont été mises en avant : 2030, avec une hausse de 2°C des températures en France, 2050, avec une augmentation de 2,7°C, et 2100, avec un réchauffement de 4°C, un scénario déjà mentionné par le gouvernement dans son Plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC) présenté en octobre.
+4°C en moyenne
Et la situation est inquiétante. D'après l'institut européen Copernicus, novembre 2024 a été le mois de novembre le plus chaud jamais enregistré sur Terre alors que 2024 sera la première année à dépasser le seuil de 1,5°C de réchauffement par rapport à l'ère préindustrielle (1850-1900).
Aussi, d'ici à la fin du siècle, “la température moyenne annuelle sur la France pourrait atteindre 14,2°C (contre 10,9°C aujourd’hui NDLR) avec des pointes à 15°C sur l'agglomération parisienne [...] voire au-delà de 18°C pour la moitié sud”, alerte Météo-France.
Cette hausse du thermomètre n’est pas sans conséquences : précipitations extrêmes, vagues de chaleur, sécheresse, feux de forêt... Globalement, sur l'ensemble de l'année, les précipitations pourraient augmenter de 5 à 15%, mais principalement en dehors de la période estivale, ce qui pourrait entraîner davantage de sécheresse. Les pluies seront plus abondantes en hiver : le scénario médian prévoit une augmentation de 15 à 25% des précipitations d'ici 2100, en particulier dans le Nord.
Le réchauffement attendu dans l'Hexagone n'est toutefois pas uniforme "entre le sud-est du pays et les Alpes qui se réchauffent plus et le nord-ouest du pays un peu moins", pointe Météo-France. Il y aura également des disparités en fonction des saisons, avec un réchauffement plus “marqué en été qu'en hiver, de l'ordre de 1°C”.
Voici quelle température il est susceptible de faire en moyenne dans votre région en 2100.