
Pic de chaleur, orages, rafales de vent...Le mois de mai a été riche en rebondissement, mais ça pourrait également être le cas du mois de juin 2023. Entre temps sec et averses, que nous réserve les prévisions...
Quelle joie que d’ouvrir une lettre en provenance d’un être cher ! Pour bien des Françaises et des Français, le courrier constitue un mode de communication apprécié, à défaut d’être aussi important qu’il n’a pu l’être par le passé. Le déclin de l’activité postale est réel et avéré ; ce qui n’empêche pas pour autant La Poste - en tant qu’organisme - de conserver un certain impact sur le quotidien de nombreux de ses usagers. Coronavirus Covid-19 oblige, l’entreprise pourrait bientôt être contrainte de revoir la façon dont elle distribue les lettres et les colis, informe cependant Le Figaro.
La dégradation de la situation sanitaire pèse beaucoup sur l’activité principale de La Poste, ont fait savoir certains des membres du gouvernement. "L’équilibre financier du service universel postal est désormais structurellement dégradé", a indiqué l’équipe exécutive d’Emmanuel Macron, le jeudi 22 juillet 2021. Dès lors, il deviendra difficile à La Poste d’assurer ses missions ainsi qu’elle a pu le faire par le passé. Mais qu’est-ce que cela signifie, de façon très concrète, pour toutes celles et tous ceux qui continuent à attendre impatiemment les missives et les plis qui leur sont adressés ?
En pratique, détaille Le Figaro, une lettre envoyée prendra un peu plus de temps pour arriver à sa destination finale. Cette décision politique - il s’agit, en effet, d’un choix réfléchi, fait suite à l’évolution des us et des coutumes dans le pays. Ainsi, en 2008, chaque ménage envoyait en moyenne 45 lettres prioritaires à l’année. En 2020, ce chiffre est tombé à 5, observent nos confrères.
Face à la baisse du courrier, une réponse claire est envisagée : prendre davantage son temps pour traiter les correspondances qui passent entre les mains de ses agents.
En l’état actuel des choses, La Poste procède selon un modèle J+2. Cela signifie que, en moyenne, une missive envoyée par ses services met environ deux jours à arriver. L’entreprise a décidé de suivre, à l’avenir, un schéma en J+3. Il faudra donc se montrer un peu plus patient et attendre un jour de plus.
De tels changements ne seront cependant pas immédiats, note Le Figaro. Bien au contraire ! Cette nouvelle politique interne ne sera pas élaborée avant "la fin de l’année 2022" et devrait donc démarrer à compter de 2023. L’occasion pour la société de l’intégrer à son nouveau contrat d’entreprise passé avec l’Etat. Il concernera cette fois la période 2023-2028.
Ce ralentissement de la cadence de traitement du courrier ne signifie pas que l’Etat a abandonné l’ancienne entreprise publique. En pratique, note encore Le Figaro, ses représentants - incarnés par les ministres dirigés par Jean Castex pour Emmanuel Macron - se sont d’ailleurs dits "prêts à maintenir" la dotation de 174 millions initialement engagées pour permettre à La Poste d’aménager le territoire français.
En outre, l’Etat prévoit aussi de verser 500 millions d’euros à La Poste de façon annuelle… de sorte à financer le service universel postal.
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