Colissimo : découvrez pourquoi vous ne recevez pas vos colisIllustrationIstock
Dans les colonnes du Parisien, le directeur général de Colissimo, Xavier Mallet, se confie sur les erreurs liées aux envois de colis. Chaque jour, ce sont plusieurs milliers de personnes qui ne reçoivent pas leur commande...

Colis perdus, volés, retournés à l'envoyeur… Où que vous habitiez en France, vous avez probablement déjà eu une mauvaise expérience avec les services postaux. Parfois, il s'agit de faire un véritable parcours du combattant pour récupérer sa commande ! Pendant le confinement, les envois étaient évidemment ralentis à l'image du pays. Malheureusement, les incidents continuent de s'accumuler et il se peut que votre colis fasse partie des plusieurs milliers d'erreurs enregistrées chaque jour par La Poste. Que se passe-t-il, au juste ? 

Xavier Mallet, directeur général de Colissimo, admet un taux d'erreur de 1% sur les livraisons dans les colonnes du Parisien. Si le chiffre semble insignifiant au premier abord, il convient de rappeler que le service est le premier livreur de France et détient 50% du marché. Ainsi, ce sont deux millions de colis qui sont pris en charge quotidiennement. "Ca fait 20 000 clients mal servis par jour, ça n'est pas satisfaisant", souligne Xavier Mallet. Au mois de juin, ce taux d'erreur avait doublé, confie-t-il.

Colis volumineux : ce qui est prévu à partir du 1er octobre

Peut-être avez vous déjà ressenti la frustration de recevoir un avis de passage alors que vous vous trouviez chez vous. Ou même celle de ne pas recevoir d'avis de passage du tout… À ce sujet, Xavier Mallet affirme que "la livraison est plus compliquée" pour les colis volumineux ainsi que ceux qui nécessitent une signature. Ceux-ci représentent pourtant 1 commande sur 10. Dès le 1er octobre 2020, Colissimo devrait améliorer sa qualité de distribution. "On va réactiver prochainement l'envoi d'un mail indiquant une fourchette d'horaire de passage. Nous envisageons aussi de systématiser, en cas d'absence, un second passage le lendemain", déclare le directeur général.