Delphine Jubillar : "Elle comptait partir après Noël"AFP
Delphine Jubillar est partie de chez elle il y a un mois et n'a toujours pas été retrouvée. Alors que plusieurs pistes sont toujours envisagées par les enquêteurs, une femme qui se dit proche du couple s'est confiée dans l'émission "Sept à Huit". Elle affirme que la mère de famille "comptait partir le week-end après Noël".
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Un mois et aucune piste privilégiée. Delphine Jubillar a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre derniers, quittant supposément sa maison en pleine nuit à une semaine de Noël. C’est son mari Cédric qui a donné l’alerte au petit matin, vers 5h30, après avoir constaté sa disparition. Mais pourquoi la jeune femme serait-elle sortie en pleine nuit, alors que ça n’était pas dans ses habitudes ? À en croire les témoignages de plusieurs de ses voisins, ce n’était pas elle qui promenait régulièrement les chiens et encore moins une fois la nuit tombée. A-t-elle retrouvé quelqu’un ? Est-elle partie volontairement ?

Affaire Jubillar : "Elle n'aurait jamais pu partir comme ça"

Cette hypothèse a été envisagée dans un premier temps par les enquêteurs, mais elle ne semble pas tenir la route. Interrogé dans l’émission Sept à Huit de TF1, un cousin de Delphine Jubillar se veut formel : "Elle n’aurait jamais pu partir comme ça sans ses enfants, jamais elle n’aurait pu les abandonner, jamais". Il décrit devant les caméras une femme entourée par ses amis et sa famille, qui appréciait son travail et surtout qui aimait les moments passés avec ses enfants. "Une jeune femme simple et qui aimait la vie", conclut-il.

La justice a donc écarté cette hypothèse en ouvrant une enquête pour "arrestation, enlèvement, détention ou séquestration arbitraire". L’infirmière de 33 ans entamait une semaine de congés au moment de sa disparition, avait acheté les cadeaux de ses enfants pour Noël et discuté des fêtes de fin d'année avec ses proches. Sur le papier, elle n’avait donc aucune raison de s’évaporer. Seule ombre au tableau : Delphine Jubillar et son mari étaient en procédure de divorce depuis plusieurs mois. Une proche de la famille a évoqué le couple dans une interview accordée à Sept à Huit.

Affaire Jubillar : "Elle comptait partir le week-end après Noël"

La maison de Delphine et Cédric Jubillar est au cœur de l’enquête et a été perquisitionnée, puis sondée par les forces de l’ordre. En vain. La piste de la séparation qui tourne mal est-elle crédible ? Les enquêteurs ne l’ont pas encore refermée, mais ce n’est pas pour autant qu’ils la privilégient plus qu’une autre.

Souhaitant rester anonyme, une proche de la famille a parlé aux équipes de Sept à Huit et affirme que Delphine Jubillar "comptait passer le dernier Noël pour que les enfants puissent être avec leur père et partir le week-end après Noël". "Cédric savait pour le divorce, mais il ne savait pas qu’elle allait vraiment partir, quitter la maison", ajoute celle qui est décrite comme une proche du couple, avant de poursuivre : "Elle s’est quand même investie dans cette maison, donc pour qu’elle veuille partir et la laisser derrière elle… Et puis elle comptait partir avec ses enfants. Moi, de ce que je sais, elle comptait demander la garde exclusive de ses enfants".

Cédric Jubillar était-il au courant ? D’après cette femme, non, car Delphine aurait eu "peur de sa réaction". Pour l’avocat de Cédric Jubillar, la séparation entre les époux se passait au contraire sans embûche, ce qu’ont confirmé d’autres proches du couple.

Affaire Jubillar : "La séparation était consentie de part et d'autre"

Pour l’avocat de Cédric Jubillar, c’est une "séparation qui était consentie de part et d’autre". Interrogé par les équipes de Sept à Huit, Me Jean-Baptiste Alary explique que "l’un et l’autre étaient d’accord pour considérer qu’il était peut-être temps de se séparer proprement, tout en restant deux parents présents pour leurs enfants". "À ma connaissance il n’y avait pas de conflit à ce niveau-là", conclut-il face aux caméras de télévision. D’autres proches de Delphine Jubillar ont confirmé auprès des enquêteurs qu’il s’agissait bien d’une séparation "pacifique" entre la trentenaire et celui qui était son mari depuis sept ans.