Covid-19 : le siège à éviter quand on prend le train ou l'avionIllustrationIstock
L'épidémie de Covid-19 a bouleversé tous les aspects de notre vie, y compris notre façon de voyager. Des chercheurs de l'IBM Research Europe ont étudié les effets de la ventilation dans les transports en commun afin de déterminer quelle était la place la plus à risque dans un train ou un avion. On fait le point.

Fenêtre, couloir, carré familial... Au moment de réserver des billets de train - ou d'avion -, il vous est parfois demandé de choisir le siège que vous souhaitez occuper. Plusieurs éléments entrent alors en compte pour vous aider à faire votre choix : proximité avec la sortie, facilité d'aller aux toilettes, nuisances sonores, paysage... Et si les risques de transmission du Covid-19 venaient s'ajouter à cette liste non exhaustive ? Selon une étude du centre de recherches IBM Research Europe, relayée par Le Progrès, il y aurait certaines places à éviter pour minimiser l'exposition aux gouttelettes. 

Publiée dans la revue scientifique Physics of Fluids l'étude "analyse les risques de contamination au Covid-19 dans un espace rectangulaire ventilé avec des rangées de trois personnes asymptomatiques assises, comme dans un train ou un avion", écrit le quotidien régional. Dans cette simulation, l'air arriverait par le haut et serait extrait par les bouches d'aération, qui sont supposées se trouver près des fenêtres. Via cette configuration, ce serait le siège côté couloir qui serait le plus exposé aux contaminations, et ce bien que "24,1% de gouttelettes sont éliminées dans les quarante premières secondes". 

Comment limiter la transmission du Covid-19 dans les transports en commun ?

"Les gouttelettes libérées par le siège central ont contaminé davantage l'espace des passagers du couloir", conclut l'étude. Attention toutefois : cela ne signifie pas que les passagers assis sur le siège côté couloir seront forcément contaminés, ni que celles qui occupent le côté fenêtre sont protégées. En novembre 2020, le directeur pour la France de l'opérateur Keolis (groupe SNCF), Frédéric Baverez, souligne que "les transports publics ne sont pas des lieux de contamination privilégiés", dès lors que les gestes barrières et le port du masque sont respectés.